e ministère de l’Économie vient de publier une circulaire autorisant la prise en compte de l’agroforesterie dans le calcul de la superficie plantée au casier viticole informatisé (CVI), dans la limite de 20 arbres isolés par ha, 40 arbres alignés par ha, et 15% de la superficie totale de la parcelle pour les haies.
Cette avancée dans la simplification du mode de calcul du parcellaire est le fruit de plusieurs mois de travail entre les administrations (INAO, DGDDI, FAM, DGPE), la Confédération Nationale des producteurs de vins et eaux de vie de vin à appellation d'origine contrôlée (CNAOC) et la Confédération des vins à indication géographique protégée (VINIGP).
La profession viticole s’en félicite. « C’est une bonne chose d’inclure les surfaces paysagères dans le calcul de la superficie car cela vient reconnaître les efforts réalisés depuis des années par de nombreux vignerons » souligne Gérard Bancillon, président de VINIGP, ravi que l’agroforesterie n’ampute plus une partie du potentiel de production.
« Nous ne pouvons que nous réjouir de travailler main dans la main avec les services de l’Etat et je les en remercie. Tout cela augure, je l’espère, la réussite d’autres chantiers que nous avons en commun comme la simplification ou encore le mesurage des surfaces » ajoute Jérôme Bauer, président de la CNAOC, rappelant aussi qu’au niveau européen, les Etats-membres sont questionnés par la Commission Européenne sur les éléments de « durabilité » de la production sous signe de qualité, et qu’« outre l’aspect durable, l’agroforesterie apporte une identité paysagère singulière à nos vignobles et peut jouer un rôle important dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique ».




