es sols viticoles séquestrent du carbone, a assuré Andrea Pitacco lors de la webconférence « Climed-Fruit » ce 12 mars. Depuis 10 ans, ce professeur à l’université de Padoue installe des anémomètres soniques et différents instruments au sommet de « tours » surplombant des vignobles italiens pour mesurer les échanges de CO2 entre la surface de la plante et la couche inférieure de l’atmosphère.
« D'après cette technique micrométéorologique appelée covariance des turbulences l'absorption nette de CO2 varie selon les millésimes entre 400 et 900 grammes par m2, une somme considérable capable de compenser les émissions liées à l’activité agricole » a-t-il expliqué.
Pour Andrea Pitacco, les forêts ne sont donc pas les seuls puits de carbone. « Les cultures pérennes aussi, dont les vignobles. Reste à définir les pratiques appropriées pour préserver au mieux le stockage du CO2 et renforcer le rôle de l’agriculture dans l’atténuation du changement climatique ».