Contrat régional

5 millions € pour réformer la filière viticole en Occitanie

e 11 juillet, l’assemblée plénière de la région Occitanie valide « l’acte I du nouveau contrat de filière viticole » annonce un communiqué.  Désormais, « une phase concertée pour l’élaboration et le déploiement d’actions régionales ambitieuses et opérationnelles va être lancée » avec une « démarche d’identification et d’accompagnement de territoires pilotes en région, désireux d’expérimenter et mettre en œuvre une stratégie concertée d’adaptation et de résilience au changement climatique ainsi qu’à son environnement économique (compétitivité, adéquation produits/marchés…) » indique la région. Plus concrètement, « cinq projets pilotes seront sélectionnés à l’échelle de la région et accompagnés financièrement selon le niveau de réflexion déjà engagé sur le territoire : de l’émergence du projet, la construction de la stratégie d’adaptation au déploiement des actions. Chaque territoire pourra recevoir une aide régionale allant jusqu’à 100 000 € » détaille le communiqué.

Responsabilité collective

Doté de 5 millions d’euros, comme annoncé fin 2023 avec le refus d'aide à l'arrachage, ce premier volet doit être complété en décembre par « l’acte II comprenant une quinzaine d’actions concrètes et opérationnelles » et la validation des cinq projets soutenus par cet « acte I ». L’enveloppe de 5 millions € s’ajoutant aux 10 millions € fléchés chaque année par la région vers la filière vin. Avec 270 000 hectares de vignes du Languedoc au Sud-Ouest, le « premier vignoble de France en volume doit affirmer sa position de leader national et européen » déclare Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, l’élue socialiste notant que « face à une situation économique et climatique difficile, l’heure est à l’unité d’action avec les professionnels sur l’ensemble du territoire pour apporter une réponse que je souhaite ambitieuse. L’adaptation de nos vignobles face au changement climatique, aux mutations des marchés et de la consommation est le défi majeur de cette décennie et relève de notre responsabilité collective. »