ur l’année glissante s’achevant ce 23 juin, les ventes de vins tranquilles en grande distribution continuent de s’éroder. Avec 664 millions d’Unités de Consommation (UC) pour 4,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires sur la période, les ventes se replient de 4,5 % en volume et 2 % en valeur d’après les panels Nielsen IQ. Premier contenant de loin avec 75 % des parts de marché en valeur et 87 % des volumes, les bouteilles représentent 574,9 millions UC pour 3,3 milliards € (-5 et -1 %). Avec 25 % des parts de marché en valeur et 13 % des volumes, le seul challenger est le bag-in-box (BIB) avec 84,3 millions UC pour 1 milliard € (-3 et -2 %). Contrairement à ce que certaines enseignes indiquent vivre sur le terrain, « il n'y a pas de bond pour les BIB, mais leur part de marché UC progresse. Ils sont un peu mieux préservés dans les achats, mais globalement les vins sont en fort recul » résume Yannis Chemlal, analyste consultant pour Nielsen, pour qui « il n’y a pas de format épargné ».
Loin derrière arrivent les briques (8 millions € pour 3,3 millions UC, -6 % volume et stable en valeur), les bidons (1 million UC pour 7,5 millions €, -13 et -14 %), les poches (400 000 unités pour 3,7 millions €, -25 et -40 %) et dans la ligne de trait les canettes (moins de 20 000 UC pour 43 000 €, -47 et -46 %). De quoi conclure à un échec des canettes se plantant ? « Les canettes de vins sont quasiment inexistantes en GD à date. On ne peut se parler d'évolution de tendance sur ce format comme elles sont très peu présentes : 3 points distribution nationale, donc seulement 3 % des enseignes en référençant » analyse Yannis Chemlal.