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Le glyphosate résiste encore et toujours aux attaques antiphytos
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Le glyphosate résiste encore et toujours aux attaques antiphytos

La Commission européenne a rejeté la demande de cinq organisations (Secrets Toxiques, Anper-Tos, Confédération Paysanne, Notre Affaire à Tous, Avenir Santé Environnement) de réexaminer la réapprobation du glyphosate. Echaudée, cette coalition antiphytos se prépare à déposer un recours en annulation devant la Cour de Justice de l’UE.
Par Marion Bazireau Le 12 juillet 2024
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Le glyphosate résiste encore et toujours aux attaques antiphytos
Le glyphosate a été renouvelé jusqu'au 15 décembre 2033. - crédit photo : Adobe Stock
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n novembre, le collectif Secrets Toxiques, initié par Nature et progrès, Générations futures et Campagne glyphosate France n’avait pas attendu 24 heures après le vote de la réhomologation du glyphosate pour 10 ans pour annoncer son intention de déposer un recours en annulation devant la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE).

Le collectif avait ensuite temporisé en s’associant à Anper-Tos, la Confédération Paysanne, Notre Affaire à Tous, et Avenir Santé Environnement pour demander en février à la Commission européenne de réexaminer en interne la réapprobation de l’herbicide. La Commission a estimé fin juin cette demande infondée et jugé que la Confédération Paysanne n’est pas légitime à porter cette action au motif qu’il ne s’agit pas d’une association de défense de l’environnement.

Réapprobation illégale

Les cinq organisations co-requérantes vont donc finalement bien déposer un recours devant la CJUE. Elles vont se baser sur son arrêt Blaise d'octobre 2019 et dénoncer le caractère illégal de la réapprobation du glyphosate au motif que « l’exemple de formulation de pesticide au glyphosate qui doit être évalué lors de la procédure d’homologation n’a pas fait l'objet d'expertises nécessaires pour s'assurer de l'absence d'effets néfastes à court ou à long terme sur l'humain et l'environnement, comme le prévoit la réglementation européenne ».

La coalition regrette un manque d’études sur la reprotoxicité, la neurotoxicité ou encore des traces de perturbateurs endocriniens du glyphosate. Les organisations estiment par ailleurs que « l’évaluation coformulant par coformulant ne permet pas de juger de la toxicité du produit final », et ajoutent que dans son évaluation « l’EFSA n’a pas pris en compte l’ensemble des supports scientifiques qui analysent la formulation complète, en faisant fi de presque toutes les études universitaires et académiques ». Le dossier doit être déposé avant le 26 août.

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Tous les commentaires (16)
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VIG-MIC Le 22 juillet 2024 à 15:47:05
Je souhaite porter à la connaissance d'Albert le résultat de mes analyses. Zéro trace de glyphosate et d'Ampa dans mes urines. Et pourtant à 76 ans, j'utilise ce produit depuis 46 ans. Analyses effectuées au CHU de Limoge avec la technique de la Chromatographie et de la spectrométrie. Je sais qu'Elise Lucet et tous ses comparses ont leurs urines positives. Ils oublient de vous dire que leurs analyses sont faites par un laboratoire allemand appartenant à une militante écologique et effectuées avec le test Elisa, non adapté à la recherche du glyphosate. Et pour finir, si j'avais le moindre soupçon, le ne laisserais mon fils et mon petit-fils utiliser ce produit.
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MG Le 16 juillet 2024 à 18:47:28
Si le glyphosate est ré-autorisé, c'est à cause de la promesse non-tenue de 2017 sur son remplaçant vert.
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Dominique Le 16 juillet 2024 à 00:43:55
Cher Ali, vous posez le problème de fond. Mais contrairement à votre propos final, nous allons très vite devoir compter toute l'énergie utilisée. Ceux qui promettent 7 ou 14 nouveaux réacteurs nucléaires EPR comme solution, ne font qu'amuser les gogos. Même si EDF arrivait à faire un seul EPR qui marche à pleine puissance, les 7 ou 14 autres ne pourraient pas être opérationnels avant 2035-2040. Comment va-t-on faire pour tout électrifier ( même les tracteurs ! ), pour alimenter entre temps toujours plus de voitures électriques, de 5G, de climatisations etc. . Xavier Piechaczyk, le patron de RTE, parle pour le seul transport de l'électricité d'un « mur de 100 milliards d'investissement », hors de la construction des EPR eux-mêmes, qui sont au moins du même ordre ! Comment un pays plombé par une dette publique de 3100 milliards va-t-il pouvoir mener à bien un tel programme ? Je rappelle que lors du lancement du premier programme nucléaire, en 1973, ça a été la dernière fois que le budget de la France a été à l'équilibre. Donc il va falloir compter sévèrement. Il y aura sans doute un rationnement par le prix. Certains n'auront malgré tout pas besoin de compter, d'autres si.... Il y aura des activités et des projets qui seront contraints de s'arrêter. Quand j'entends dire qu'on irriguera les vignes du Languedoc-Roussillon et des PO avec l'eau du Rhône, je me demande qui a fait le calcul de la consommation électrique que ça suppose. Ce qui me fait dire que ces vignerons pourront peut-être bien avoir les tuyaux promis par les politiques jusqu'aux parcelles, mais que, pour l'eau elle-même, ça va être très cher, voire hors de portée. Et tout ça, ce n'est pas pour dans très longtemps. Puisque vous m'interrogez sur mon mode de vie, comme je ne vis pas en ermite grincheux et que j'ai des relations sociales, je dois gérer au moins mal la contradiction d'être sobre dans une société qui ne rêve que d'en avoir plus et de gaspiller : pas d'avion, une voiture ultra-basique, un ordinateur préhistorique, une télé qui a 20 ans (le bel âge ! ) , un mode de consommation local, des plaisirs simples, etc. Le moyen âge quoi !
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Ali Le 15 juillet 2024 à 17:31:52
Dominique, je suis tout à fait d'accord sur la pollution généralisée et ces conséquences, mais à 8 milliards d'individu et bientôt 9, impossible d'être ultra propre avec les techniques d'aujourd'hui, à moins de retourner au moyen âge, je vous pose la question Dominique, avez vous un smartphone ,oui ,avez vous un toit ,oui ,avez vous un moyen de déplacement, certainement, mangez vous à votre faim ,certainement, avez vous la télé, certainement, profitez vous du confort moderne ,évidemment, donc ...vous polluez aussi , il n'y a pas que l'agriculture Dominique, les énergies fossiles pour rouler , les minerais pour votre téléphone et nouvelles technologies, les carrières et autres industries pour l'urbanisation galopante, etc etc etc ; à moins de contrôler les naissances ou d'empêcher des millions de personnes de sortir de la pauvreté, je ne voie que des impasses , mais dites vous bien que ce qui ne seras plus fait ici sera fait ailleurs et que la pollution engendré sera peut-être pire, comme je l'ai déjà dis, notre réglementation agricole est la plus sévère au monde mais apparemment ça ne suffit pas .j'ai une idée Dominique, delocalisons tout ; après ça penserez vous qu'il n'y aura plus de résidus de quoique ce soit dans la nature....biensur que non ; et réduire sa consommation ou ses besoins n'intéresse personne car la nature humaine est ainsi faite , nous voulons toujours plus Dominique, la solution viendra d'elle même quand toute les ressources s'amenuiserons et que nous serons obligés de compter chaque énergies dépensées mais nous en sommes très très loin
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Dominique Le 15 juillet 2024 à 10:13:01
Très bien cet argumentaire sur le GNR et son impact carbone. Mais le glypho ne se fabrique pas avec zéro énergie. A ce moment, il faudrait intégrer le coût de la dépollution de l'eau potable en termes financiers ( des milliards ) mais aussi en coût carbone. C'est une bombe à retardement qui arrive en 2026 concernant les résidus dans l'eau. Pour l'instant, les Agences Régionales de Santé font semblant de ne rien voir. Mais après 2026, ça va leur être difficile de faire les sourds, à moins de mettre en cause leur responsabilité pénale. C'est cette responsabilité pénale qui avait motivé le transfert à l'ANSES de la délivrance des AMM. Mais effectivement, toutes las activités humaines sont intrinsèquement polluantes, créatrices d'entropie et de déchets. La question c'est d'avoir conscience des dégâts irréparables qu'on fait au milieu. Il suffit de consulter la carte de la pollution des polluants éternels, surtout dans les régions industrielles de l'Europe du Nord. C'est glaçant. Il est aussi déconseillé de manger les oeufs de ses poules en liberté dans toute la région parisienne... On a donc des problèmes de santé publique qui vont aller croissant, avec une explosion du coût des soins. Et enfin, fondamentalement, il faut savoir si on veut vivre sur une décharge de déchets, miniers, plastiques ou autres, Il va falloir calmer les activités humaines et les toxines qu'elles rejettent. C'est du bon sens et pas des fixettes d'écolos-bobos-qui-veulent-revenir-à-la-brosse-à-dents-mécanique.
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Albert Le 15 juillet 2024 à 07:28:44
Ramener le débat, sur la question du Glyphosate, à votre condition de vigneron en 2024 et à la seule pénibilité de votre job (que je ne conteste pas), sans aucune mais alors aucune considération pour "demain" et sur l'état des terres que vous laisserez bientôt à d'autres, me laisse perplexe. Alors à quoi bon continuer de "commenter". Au revoir.
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Benji Le 14 juillet 2024 à 23:33:13
Curieux de connaître le métier d'Albert qui n'a certainement jamais mis les pieds dans une vigne pour y travailler pas plus qu'il n'a travailler dans une commune pour se rendre contre de l'idiotie écolo et des troubles de santé des cantonniers du aux impasses techniques ! Sans parler du gnr ,du bilan carbone et des temps de travaux qui explosent
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Ali Le 14 juillet 2024 à 14:33:06
Albert , je suis d'accord sur les neurones mais la technologie actuelle n'offre souvent pas d'alternative au glyphosate, prenez une pioche ou une debrouissailleuse toute la journée et en reparle après...
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Albert Le 14 juillet 2024 à 11:21:02
.. il n'y a d'ailleurs pas que la question de "notre" santé au cœur du problème posé par la réapprobation du Glyphosate. Il y a encore bcp d'interrogations sans réponse claire, semble-t-il, quant à son impact sur l'environnement (biodiversité, sol et microorganismes, etc ..). Dès lors, ne pas être d'accord avec la logique économique sous-tendue par cette fuite en avant portée par l'UE ne fait pas de celles et ceux qui s'interrogent des hurluberlus. Servons-nous de nos neurones que diantre !
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VignerondeRions Le 14 juillet 2024 à 10:32:31
@Albert, la sagesse c'est de réduire l'usage, le supprimer serait une connerie sans nom. Vous parlez de santé, combien de litre de GNR faut il pour supprimer 1 litre de glyphosate ??? Le GNR n'est pas polluant juste dans les rues des centres villes Zéro émission. Quelles conditions de travail dans des vignes que l'on n'arrive pas à tenir ?propre" ? Je ne parle pas de la photo d'illustration, car chez nous ce n'est plus possible, nous pouvons juste traiter une faible bande sous le rang. Les collectivité qui ne l'utilisent plus, des journées entière de rotofil (2 temps hyper vertueux) et les conditions de travail de ceux qui font du rotofil toute la journée, on en parle de leur santé ? Non jamais.
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Ali Le 14 juillet 2024 à 08:33:16
Albert, l'agriculture française est déjà une des plus réglementée au monde, ( si ce n'est pas la plus )nous préférons emmerder les producteurs en France et en Europe car c'est beaucoup plus facile pour nos dirigeants ; Albert ,vos habits viennent de Chine, votre voiture (si elle est Thermique) roule avec un pétrole d'ailleurs, (si elle est électrique ) les batteries sont faites en Chine à 90 %, vos bananes viennent du Costa Rica, et les puces de votre ordinateur viennent de Taïwan,; continuons comme ça avec nos normes et réglementations toujours plus strict et décourageons le peu d'agriculteurs qu'il reste , c'est une utopie de croire que les autres continents feront mieux que nous ,ils feront pire c'est une certitude ;Albert, quoiqu'il fasse ,l 'être humain pollue à partir du moment où il fabrique quelque chose,la pollution zéro n'existe pas ;si nous retournons au moyen âge par nos normes nos concurrents seront ravis de nous prendre nos parts de marché faute d'etre concurrentiel en Europe et vous vous plaindrez en Chine au Brésil et aux us ,nous verrons si vous vous arrêterez de manger , ça m'étonnerait
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Albert Le 13 juillet 2024 à 21:38:33
Je laisse à leur.e.s auteurs.rice (4 commentaires précédents) leur liberté de parole et de pensée. Peut-être se soucient-ils peu ou pas de leur santé, c'est leur problème, je n'ai pas vocation à les convaincre. Mais il m'est loisible de penser que ce qu'ils écrivent est plutôt atterrant.
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Benji Le 13 juillet 2024 à 15:17:00
A quand un recours en justice de la profession à l'encontre de ces lobbyistes d'improductifs qui ne cessent de dénigrer l'agriculture française et ses savoirs faires! Ces mêmes lobbys qui se foutent complètement des produits importés préférant continuer leur agribashing franco français
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Sara Le 13 juillet 2024 à 13:26:49
Bien vu
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VIC-MIC Le 13 juillet 2024 à 10:49:53
L interdiction du glyphosate en Europe serait le meilleur moyen de perdre notre souveraineté alimentaire. Mais comme il faut bien se nourrir, nous importerions des aliments traités à outrances de pays moins scrupuleux
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Ali Le 12 juillet 2024 à 21:12:54
Les lobbies écolos sont nettement moins nerveux quand il faut se battre contre les us ,la chine,ou encore la Russie ou l'Afrique et j'en passe, pays qui ne se laissent pas faire par des ecolos ultra minoritaires dans les urnes ,mais apparemment chez nous les minorités aiment à dicter leurs lois aux majorités , il faudrait peut être que tout soit fabriqué ailleurs, comme ça on les enverrai manifester en dehors de l'europe, et ça serait bien que ces pays les gardent ....humour évidemment
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