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Un substitut au glyphosate annoncé pour 2028
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Herbicide
Un substitut au glyphosate annoncé pour 2028

Bayer travaille à l’élaboration d’un substitut au glyphosate, a indiqué le patron du groupe chimique allemand Bill Anderson, à propos de l’herbicide, dans un entretien avec un journal allemand.
Par AFP Le 13 mars 2024
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Un substitut au glyphosate annoncé pour 2028
Bayer se débat avec quantité de procès aux États-Unis liés aux effets cancérigènes présumés du glyphosate produit par Monsanto. - crédit photo : Bayer
«

Nous testons cette nouvelle substance sur de vraies plantes, a déclaré le patron de Bayer Bill Anderson au journal allemand Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung ce dimanche 10 mars. Il s’agit de la première innovation révolutionnaire dans ce domaine depuis trente ans. Notre objectif est de mettre ce nouveau produit sur le marché en 2028, donc dans quatre ans. »

Quantité de procès en cours

Bayer se débat avec quantité de procès aux États-Unis liés aux effets cancérigènes présumés du glyphosate produit par Monsanto, groupe américain que la firme allemande a racheté en 2018 pour 60 milliards de dollars. À fin janvier, 54 000 dossiers restaient à régler sur un stock de 167 000 demandes enregistrées.

Bayer s’est vu infliger dernièrement des condamnations se chiffrant en milliards de dollars, avec des procédures en appel toujours en cours. Au Frankfurter Allgemeine Sonntagszeitung, Bill Anderson a répété que son groupe voulait accélérer le règlement des litiges liés à l’herbicide. « Nous allons améliorer notre stratégie de défense et voir ce que nous pouvons faire hors des salles des tribunaux pour limiter les risques juridiques, a-t-il affirmé. Je comprends l’intérêt pour davantage de détails, mais ce ne serait pas dans notre intérêt de divulguer notre stratégie » aux avocats américains, a-t-il ajouté.

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Serge Regley Le 18 mars 2024 à 10:09:05
Certainement que ce qui motive les opposants au glyphosate repose sur des mobiles non énoncés, comme la lutte contre les multinationales pour celles politiques, ou contre le désherbage de plantes. L'arme de sa toxicité présumée devient alors un alibi tronqué. Le but sous-jacent étant d'instiller dans la société une ethno-psychose irrationnelle mais agissante.. Sous cet angle, un nouveau produit pourrait faire l objet d'un acharnement similaire, même s il n'est aucunement toxique. En tous cas, ce serait un répit pour pallier à la pénibilité du désherbage manuel?
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