nvitée à s’exprimer lors du congrès des Vignerons coopérateurs le 27 juin sur l’île des Embiez, Irène Tolleret n’y est pas allée avec le dos de la cuiller lors de son analyse des dernières élections européennes. « On a notre quantité de démagos et de dingos de la santé au Parlement européen », a-t-elle affirmé.


Dans sa diatribe, l’ancienne députée européenne a prévenu qu’il fallait se méfier de l’Allemand Peter Liese, membre du PPE et de la commission spéciale sur la lutte contre le cancer qui a produit un rapport selon lequel il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque pour le cancer. « Il est contre l’alcool. Il n’en a rien à taper du vin », a affirmé Irène Tolleret.
Selon elle, les prochains sujets qui menacent la filière sont la velléité d’interdire toute aide publique à la promotion pour le vin et l’obligation d’indiquer la quantité d’alcool sur les étiquettes. Deux combats qui peuvent rapporter gros à ceux qui les mènent, explique l’ancienne députée. « La consommation baisse structurellement sans qu’on ait rien à faire. En Irlande, après l’obligation d’indiquer la quantité d’alcool en grammes, les partisans de cette mesure ont crié victoire. Ils ont dit que la baisse de la consommation était une conséquence de cette obligation alors qu’elle est structurelle. »


Irène Tolleret a alerté les Vignerons coopérateurs et toute la filière : « Avec les démagos qu’on a au Parlement, on va voir le retour du premier verre pose problème. Il va falloir être acharnés. Il va falloir se batte comme des chiens sur ces sujets-là. Il faut faire acter le droit au plaisir au niveau européen. »