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Lionel Osmin investit dans les cépages du Sud-Ouest avec 1,5 million € d’appui régional
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Projets en cascade
Lionel Osmin investit dans les cépages du Sud-Ouest avec 1,5 million € d’appui régional

Avec l’entrée dans son capital du Fonds VitiREV Terradev, le groupe Lionel Osmin & Cie, accélère sa stratégie de rachat de propriétés viticoles. Objectif : sécuriser ses appros et valoriser les terroirs et les cépages autochtones du Sud-Ouest.
Par Colette Goinère Le 04 juin 2024
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Lionel Osmin investit dans les cépages du Sud-Ouest avec 1,5 million € d’appui régional
- crédit photo : Lionel Osmin
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 Nous sommes dans une démarche volontaire qui va nous permettre de réaliser un projet ambitieux » annonce le négociant vigneron Lionel Osmin, à la tête du groupe Lionel Osmin & Cie (basé à Pau, Pyrénées-Atlantiques), pour expliquer l’entrée minoritaire dans le capital de son entreprise du fonds VitiREV Terradev, coordonné par la Région Nouvelle-Aquitaine et dédié au financement de projets de développement et à la transition agroécologique des exploitations viticoles. Un fonds géré par Calao Finance, société de gestion de capital investissement. La levée de fonds de 1,5 million d’euros, va permettre au groupe d’acquérir des propriétés du Sud-Ouest tout en sécurisant ses appros. Avec un crédo pour Lionel Osmin : « Ma raison d’être, c’est de faire reconnaitre la diversité des cépages autochtones du Sud-ouest qui ne sont pas dans les radars et pas reconnus à leur juste valeur ».

Calao Finance se dit « séduit » par la personnalité de Lionel Osmin. « Il a une vision du marché et une très belle ambition pour les vins du Sud-ouest. Il a su démontrer la diversité des vins, des terroirs, et des pépites au-delà des bordeaux. Enfin, son entreprise connait une croissance à deux chiffres » indique Théophile Pasquier, chargé d’affaire au sein de Calao, qui va suivre l’entreprise employant 40 salariés et commercialisant 2 millions de cols pour un chiffre d’affaires de 12 millions € en 2023 (à 50 % à l’export). « J’attends un œil extérieur. Calao Finance va nous faire grandir et progresser. Ils ont compris le métier du vin » confie le dirigeant.

Rachats en série

Lionel Osmin, qui exploite depuis six ans le clos Joliette est co-propriétaire depuis un mois de ce vin réputé de Jurançon. Dans quelques jours, il aura signé l’acquisition du domaine de Ladrecht, 11 ha en AOP Marcillac, dans l’Aveyron. Ce n’est pas tout : le rachat d’une propriété du coté de Cahors est imminente. Des vignobles qui viennent s’ajouter à la première acquisition, en 2022, du château Laurou, 50 ha, à Fronton, en Haute Garonne. Pour piloter ces domaines, et renforcer l’équipe au niveau technique, un œnologue, Fabrice Dubosc, a été embauché il y a quelques semaines. Un directeur technique va l’être également.

Je n’ai jamais rien fait tout seul

C’est en 2010 que Lionel Osmin crée avec l’œnologue Damiens Sartori l’entreprise de négoce tournée vers la mise en avant exclusivement des vins du Sud-ouest. En 2015, diversification avec la création de LPDV, Les Passeurs de Vins, spécialisée dans l’importation et la distribution de vins étrangers en France. En 2023, LPDV lance une gamme « grands crus » avec Olivier Poussier, meilleur sommelier du Monde et Paz Levinson, meilleur sommelier des Amériques. Une gamme à destination des meilleurs tables et cavistes de France. En 2017, Lionel Osmin soutient le projet de Florian Abadie dans la création de Brasseurs Unis, spécialisée dans la distribution de bières bio en France. Cinq ans plus tard, Brasseurs Unis se lance dans la fabrication de ses propres bières qui sont brassées à Pau sur le site du Groupe. « Je n’ai jamais rien fait tout seul » aime à répéter Lionel Osmin.

 

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VignerondeRions Le 07 juin 2024 à 17:36:11
Assez étrange que le fond Vitirev vienne en appui d'un négoce afin d'acheter des propriétés viticoles, à la base on ne nous l'a pas du tout vendu pour ça. En l'occurence on fait main basse sur du foncier agricole avec de l'argent public destiné à la transition agro écologique En attendant personne pour financer un conservatoire des sélections massales qui résistent particulièrement bien aux maladie du bois avec des vignes des année 60 et avant encore en vie alors que les clones de l'INRAE ont déjà crevé 2 ou 3 fois... Ce ne serait pas une démarche durable à financer en urgence pour Vitirev?
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