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+1 mois pour l’arrachage primé des vignes à Bordeaux
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+1 mois pour l’arrachage primé des vignes à Bordeaux

La préfecture de Gironde annonce que les opérations d’arrachage sanitaire ne s’arrêteront pas au 31 mai et pourront se poursuivre jusqu’au 30 juin. Une demande de la filière face aux conditions météorologiques exceptionnellement pluvieuses.
Par Alexandre Abellan Le 21 mai 2024
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+1 mois pour l’arrachage primé des vignes à Bordeaux
La rallonge de temps va être officialisée cette semaine annonce le préfet. - crédit photo : Alexandre Abellan
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n cours dans le vignoble bordelais, « le plan d’arrachage devait être terminé au 31 mai, je vais signer dans la semaine une décision le prolongeant au 30 juin » annonce Étienne Guyot, préfet de la Gironde et de la région Nouvelle-Aquitaine, ce 21 mai à Bordeaux. « Ça laisse un peu plus de temps aux viticulteurs pour se retourner. Ça correspond à des demandes du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB) » indique le préfet, alors que les pluies répétées pèsent sur l’avancée des travaux d’arrachage.

En l’état, le délai « n’était pas tenable. Tout le monde l’avait compris, avec une annonce administrative tardive et des conditions exécrables » pointe Jean-Samuel Eynard, le président de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles de la Gironde (FDSEA 33).

Avec 13 200 demandes d’arrachage sanitaire en cours de traitement par les services de l’État, « les premiers paiements sont assurés, on n’a pas forcément tous les retours des plans de contrôle, comme il faut que l’on regarde l’arrachage. On est sur un rythme normal » note Étienne Guyot.

Dossier des friches

Le préfet entend également la colère monter dans le vignoble sur l’explosion des friches alors que la pression mildiou est forte : « il y a un certain nombre d’actions en cours, y compris avec le parquet, toujours avec la volonté d’un texte (dans les tuyaux entre la Chancellerie et le ministère de l’Agriculture) pour améliorer les dispositifs d’éradication des vignes en déshérence ».

Ayant envoyé récemment une lettre au préfet, Jean-Samuel Eynard regrette que dans « la loi d’orientation agricole où cela pouvait être acté, l’amendement le portant a été dézingué. C’est affligeant. J’espère que le ministère va trouver un autre véhicule législatif. Plus que la pénalité en tant que telle, il faut que les propriétaires prennent conscience du niveau de problèmes générés pour les voisins. »

 

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Tous les commentaires (2)
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bill et boule Le 14 juin 2024 à 10:12:04
l expression taille en guyot double prend toute sa signification ici m le préfet taille les oreilles du pauvre viti en évitant de voler à son secours puis lui repasse dessus avec une amende pénale fort heureusement cette équipe ne devrait plus faire de vieux os dans cette mouvance désormais mortifere . Vivement de nouveaux ceps , un nouveau travail des sols et de la surface foliaire , moins de pourriture et plus de raisin sain , la filière est en train de crever faute d une trésorerie bie distribuée.
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Dominique Le 21 mai 2024 à 22:37:33
Il n'y a pas de mots pour qualifier ce désir d'achever nos collègues qui sont tombés, victimes des orientations catastrophiques du Négoce et du CIVB. Du dégoût pour ces responsables qui devraient avoir la dignité de se retirer après avoir autant failli. Et là, ils veulent quoi ? Qu'on taxe de 4000 euros par hectare et par an les retraités qui vivaient grâce à la location de leurs vignes et se retrouvent aujourd'hui avec 700 euros de retraite TTC ? Il est désolant qu'un syndicaliste cherche à travers une telle punition individuelle la solution à une carence collective dont il est également responsable, pour n'avoir été qu'un gérant loyal de la politique du CIVB. Jean-Samuel, ressaisis-toi ! Quant au Préfet de Gironde, si sa seule action consiste à obtempérer aux demandes des incompétents du CIVB, alors une intelligence artificielle ( de faible puissance ) ne pourrait-elle pas lui être aisément substituée ?
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