as moins de 21 partenaires venus de 7 pays différents vont travailler main dans la main pendant 4 ans pour développer de nouvelles variétés de vignes résistantes aux maladies et minimiser la dépendance aux pesticides chimiques. « Nous veillerons à ce que ces variétés soient adaptées à différentes conditions environnementales et pédoclimatiques locales » indique Komlan Avia, chargé de recherche pour l’Inrae de Colmar et coordinateur de ce projet baptisé « GrapeBreed4IPM ».
Avant de lancer leurs sélections, les chercheurs français, espagnols, italiens, allemands, autrichiens suisses et serbes vont tenter de mieux comprendre les bases moléculaires de la sensibilité et de la résistance aux pathogènes de la vigne. En collaboration avec des vignerons, ils tenteront ensuite de développer des variétés emblématiques qui conservent les caractéristiques traditionnelles des vins tout en offrant une résistance aux maladies. En fin de programme, le consortium diffusera des outils d’aide à la décision dans le choix des variétés et des conseils pratiques pour optimiser leur mode de conduite.
Le programme GrapeBreed4IPM a officiellement démarré le 1er avril dernier avec un budget de 5,6 millions d’euros, dont 5 millions reçus de l’Union européenne. En plus de l’Inrae de Colmar, il réunit en France, l’Institut français de la vigne et du vin (IFV), le Comité national des interprofessions des vins à appellation d’origine et à indication géographique (CNIV), le pépiniériste Mercier, Moët Hennessy, et l’union de coopératives Foncalieu.