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« La tendance dégagée par le BSV ne peut pas être transposée à chaque parcelle de vigne ! »
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Nouvelle-Aquitaine
« La tendance dégagée par le BSV ne peut pas être transposée à chaque parcelle de vigne ! »

L’évaluation du risque mildiou par le Bulletin de Santé du Végétal Nouvelle-Aquitaine du 3 avril a fait polémique. La Chambre régionale d’Agriculture s’explique.
Par Marion Bazireau Le 23 avril 2024
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« La tendance dégagée par le BSV ne peut pas être transposée à chaque parcelle de vigne ! »
Dans le cas du mildiou, le BSV Nouvelle-Aquitaine indique la maturité locale des œufs sur 4 sites d’échantillonnage - crédit photo : Adobe Stock
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our Laëtitia Seguinot et Alexandre Barbot, chargés de missions pour la Chambre régionale d’Agriculture de Nouvelle-Aquitaine, l’écho donné par Vitisphere à la publication LinkedIn de Tristan des Ordons, conseiller viticole chez Phloème, après la diffusion du Bulletin de Santé du Végétal du 3 avril donnant un risque mildiou « nul » sauf sur les parcelles en avance en cas de pluies supérieures à 20 mm, se doit d'être complété par un rappel sur le fonctionnement de ce bulletin. 

« Le BSV est produit à partir d'observations réalisées par un réseau de partenaires parmi lesquels l’IFV, des coopératives, des négoces, ou des structures privées. Le BSV donne une tendance de la situation sanitaire à l'échelle de la Région qui ne peut être transposée telle quelle à chacune des parcelles » reexpliquent-ils.

Dans le cas du mildiou, les données du BSV sont indicatives des conditions de maturation locales des œufs de 4 sites d’échantillonnage (Villenave d’Ornon, Parempuyre, Pompignac et Montagne-Saint-Emilion) et ne peuvent pas être extrapolées in extenso à l’ensemble de l’Aquitaine. « Nous n’avons pas les moyens de faire du conseil individuel, continue Laëtitia Seguinot. Libre à chaque structure de compléter les données du BSV avec ses propres observations pour donner des préconisations à plus fine échelle ».

On ne peut pas sortir les pulvés dès les premières pointes vertes

« Nous sommes bien au courant que le risque mildiou n’est jamais « nul » à partir du moment où la végétation redémarre mais nous ne pouvons pas recommander de sortir les pulvés dès les premières pointes vertes ! » insiste Laëtitia Seguinot.

Les rédacteurs du BSV Nouvelle-Aquitaine insistent sur le fait que chaque décision de traitement doit résulter d'un compromis que trouve le viticulteur entre ce qu'il lit dans le BSV, ce qu'il observe, entre les conditions climatiques à venir, les possibilités d'entrer sans risquer de tasser son sol, et entre son temps disponible pour assurer ce traitement,... « Bref, le BSV n'est qu'un outil mis à sa disposition pour l'aider dans ses choix »Ils ont édité une plaquette donnant davantage d'informations.

 

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Tous les commentaires (1)
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pg Le 23 avril 2024 à 07:34:45
C' est à se demander si ce bulletin est utile..... Les stations météo +OAD sont tellement plus précis que je ne comprends pas que tous mes collègues n' en soient pas équipés. Si je n' étais pas un libéral soucieux de simplification , je rendrais obligatoire cet instrument de décision. Toujours est-il que depuis que je suis équipé , j' ai l'impression d' avoir enlevé le bandeau qui me masquait les yeux. Libre à chacun de jouer les funambules. Je ne dépends plus de l' avis de mon technicien coop , du technicien de la chambre ( qui change régulièrement tellement il est bien payé...) , de mes impressions et d'une expérience qui n' a rien de scientifique. Quand j' ai du mildiou , maintenant , je sais pourquoi. Quand je traite ou pas , je sais pourquoi. C 'est ça décider . Pas s' en remettre aux autres.
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