hantre du vin orange qu’il propose déjà en 5 déclinaisons, Gérard Bertrand a agrémenté de sa présence la présentation ce jeudi 29 février du plan stratégique de la cave Héraclès (Gard). « Une cave que je soutiens depuis 20 ans ». Le plus important négociant de vins bios du Languedoc en a profité pour dresser une liste des tendances de consommation mondiales qui permettront à Héraclès de s’imposer à l’international, non sans avoir rappelé qu’il voyait dans la marque Sud de France « le meilleur vecteur de communication pour nos vins à l’export ».
Appuyant la démarche de la cave d’Héraclès dans son approche environnementale, Gérard Bertrand soutient que « les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux de biodiversité et respect environnement ». Dans une zone alimentée par le canal du bas-Rhône, il rappelle également combien l’enjeu de l’eau est central à l’avenir pour garantir la régularité qualitative et quantitative de la production.
Aux côtés des vins orange donc, Gérard Bertrand a rappelé l’importance de tendre vers « des vins rouges légers et fruités, à boire frais pour correspondre aux moments de consommations populaires ». Il a également souligné la nécessité d’imposer les vins en mixologie, rappelant que « les gens vont préférer prendre deux cocktails, plus chers qu’une bouteille de vin, alors qu’on ne trouve que des offres de cocktails avec des spiritueux, jamais de vin ». En vieux routier de la filière, et du bio en particulier, le négociant-producteur narbonnais a tenu à rappeler une vérité du marché bio en guise de conclusion optimiste : « c’était beaucoup plus compliqué il y a 25 ans qu’aujourd’hui !».