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Pour Gérard Bertrand, le marché du vin bio "c’était beaucoup plus compliqué il y a 25 ans"
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Parole de vétéran
Pour Gérard Bertrand, le marché du vin bio "c’était beaucoup plus compliqué il y a 25 ans"

Revenant sur les orientations du marché des vins bio, le négociant languedocien temporise les difficultés actuelles par rapport au passé de construction des vins bio.
Par Olivier Bazalge Le 04 mars 2024
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Pour Gérard Bertrand, le marché du vin bio
Gérard Bertrand voit la mixologie comme un des territoires de conquête du vin - crédit photo : O. Bazalge
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hantre du vin orange qu’il propose déjà en 5 déclinaisons, Gérard Bertrand a agrémenté de sa présence la présentation ce jeudi 29 février du plan stratégique de la cave Héraclès (Gard). « Une cave que je soutiens depuis 20 ans ». Le plus important négociant de vins bios du Languedoc en a profité pour dresser une liste des tendances de consommation mondiales qui permettront à Héraclès de s’imposer à l’international, non sans avoir rappelé qu’il voyait dans la marque Sud de France « le meilleur vecteur de communication pour nos vins à l’export ».

Appuyant la démarche de la cave d’Héraclès dans son approche environnementale, Gérard Bertrand soutient que « les consommateurs sont de plus en plus sensibles aux enjeux de biodiversité et respect environnement ». Dans une zone alimentée par le canal du bas-Rhône, il rappelle également combien l’enjeu de l’eau est central à l’avenir pour garantir la régularité qualitative et quantitative de la production.

Place en mixologie

Aux côtés des vins orange donc, Gérard Bertrand a rappelé l’importance de tendre vers « des vins rouges légers et fruités, à boire frais pour correspondre aux moments de consommations populaires ». Il a également souligné la nécessité d’imposer les vins en mixologie, rappelant que « les gens vont préférer prendre deux cocktails, plus chers qu’une bouteille de vin, alors qu’on ne trouve que des offres de cocktails avec des spiritueux, jamais de vin ». En vieux routier de la filière, et du bio en particulier, le négociant-producteur narbonnais a tenu à rappeler une vérité du marché bio en guise de conclusion optimiste : « c’était beaucoup plus compliqué il y a 25 ans qu’aujourd’hui !».

 

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Tous les commentaires (4)
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Kernuiziere Le 08 mars 2024 à 17:33:30
Depuis plusieurs années, je n'achète que des vins français bio. Ils ont fait d'énormes progrès et il faudrait vraiment être un mauvais acheteur pour ne pas trouver d'excellents vins bio sans aller jusqu'aux Grands noms d'Alsace ou de Loire. De toute manière à long terme, le bio va forcément prendre le dessus sur les autres vins.
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Romain Le 08 mars 2024 à 16:29:30
Cher Pedro, Merci pour votre commentaire très étayé suite à votre mauvaise expérience significative de deux vins rouges « Bio ». Vous avez bien raison, vive l'agriculture avec entrants dite conventionnelle ! (les vins d'hier). C'est pas comme ci que : DRC, Pontet Canet, Olivier Julien, Nicolas Joly et Beaucastel savent de quoi il en résulte ! J'aime les personnes qui comme vous osent, Audiard avait un mot doux pour eux? Pensez-vous utile de revoir la façon dont les vignerons sont formés de nos jours à l'agriculture biologique ? En effet, les écoles viticoles enseignent l'agriculture biologique.
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Pedro Le 05 mars 2024 à 06:48:46
J'ai acheté du vin bio , mais, plusieurs expériences très décevantes ont mis un terme à l'achat de vins bio . A deux reprises, en vin rouge, j'ai dû vider plusieurs bouteilles, pourtant récentes,dans le lavabo, imbuvables. Dernière expérience, mon fournisseur en champagne, est passé en bio . Cette fois, il est buvable, mais , a perdu son goût , ses parfums , c'est devenu un champagne très fade , beaucoup trop. La biodynamie n'arrange rien .Résultat, je suis retourné à des vins , méthode conventionnelle . Bien plus sains , fiables et durables.
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timothee Le 04 mars 2024 à 11:56:59
c'est marrant, le meme GB qui ne retire plus ses reservations dans ses caves partenaires, on dirait quand meme que ca vend beaucoup moins bien....
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