itilience. C’est le nouveau programme que l’IVF va coordonner pour trouver les moyens d’adapter la viticulture au réchauffement climatique ou d’en atténuer les effets. « Jusqu’ici, on testait des pratiques séparément, comme le paillage ou l’ombrage. Avec Vitilience, l’objectif est de tester des combinaisons de leviers contre le réchauffement, tant au vignoble qu’au chai », explique Valérie Lempereur, directrice de la valorisation de l’IFV.
Le 27 février, au salon de l’agriculture à Paris, le ministre de l’Agriculture a signé une charte d’engagement dans ce projet, assurant l’IFV et ses partenaires d’un financement de 7,5 millions d’euros pour les deux années à venir.
Ce projet consiste à mettre sur pied un réseau de 20 « démonstrateurs » (ou lieux d’expérimentation et de démonstration) régionaux d’ici 2025, dix cette année et autant l’année prochaine. Le cahier des charges de ces démonstrateurs est en cours d’élaboration. L’appel à projet pour participer à ce vaste programme d’expérimentation devrait être lancé en septembre. Les entreprises comme les organismes de recherche pourront se porter candidates.
« C’est un projet novateur et qui met l'accent sur la pédagogie, souligne Valérie Lempereur. On voit aussi ces démonstrateurs comme des incubateurs pour faire évoluer les cahiers des charges. Notre démarche peut servir d’exemple pour les autres filières agricoles. »