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lle tombe à pic ! En pleine vague de froid, mi-janvier au Sival, Axe Environnement présente sa gamme de vêtements chauffants bon marché, qui comprend un gilet sans manches, des gants et des chaussettes. « Le gilet est à 139 €, les chaussettes à 79 € la paire, batterie comprise, détaille Axel d’Arras, responsable commercial pour le Centre et l’Ouest. Vous avez 12 heures d’autonomie et trois niveaux de chauffage. » Le gilet est décliné en quatre tailles, de S à XL, les chaussettes existent en deux tailles. La technologie est identique pour les trois vêtements : la chaleur est dégagée par un tissu aluminé, développé par 3M.
Pour le reste, ce sont surtout des machines que l’on a découvertes au salon d’Angers. À commencer par la rogneuse Isobus de Collard, exposée sur le stand du concessionnaire MVS Jarny et attelée à l’arrière d’un Fendt. Plus besoin de joystick, ni d’écrans propres à la machine, ceux du tracteur prennent le relais. Une fois la rogneuse branchée, l’écran haut du Fendt en affiche une image très réaliste, sur laquelle sont indiqués par des flèches les réglages possibles : hauteur de travail, épaisseur de rognage, écartement entre les rangs. « Si votre tracteur est équipé d’un GPS, vous pouvez programmer l’arrêt des lames en sortie de rang et enregistrer vos passages », indique Franck Beaurain, commercial Collard. L’isobus est disponible sur toutes les rogneuses et effeuilleuses de la marque. Prix de cette option : 1 400 €. « Un tarif de lancement », précise Frank Beaurain.
Photo B. Collard
Un peu plus loin, surprise : un pulvé Friuli pneumatique à voûte. On connaissait ce fabricant italien pour ses imposants appareils à panneaux récupérateurs. Ici, rien de tel. En guise de voûte, ce nouveau pulvé est équipé d’une simple colonne dotée de trois mains par côté : deux pour traiter le rang adjacent, la troisième pour une face du rang d’à côté. Fini, la lutte contre la dérive ? « Non !, répond Jérémy Loizeau, technico-commercial Modema, distributeur de la marque dans le Val de Loire. C’est un appareil électrostatique. La bouillie est chargée positivement. Comme le feuillage est chargé négativement, il attire la bouillie. » Disponible en trois versions – équipé d’une cuve de 600, 800 ou 1 000 l –, ce pulvé traîné et articulé se destine aux vignes à partir de 1,80 m. Prix non communiqué.
Photo B. Collard
De son côté, Naotec complète son offre avec une machine de taille rase. « On se différencie avec une machine légère, des longs rails pour la guider le long des pieds et un réglage très simple de l’épaisseur laissée au cordon », indique Stéphane Chauveau, directeur technique. Son collègue Jean-Lucien Guilhembaqué ajoute : « Nous avons de grandes lames de coupe, de 450 mm de diamètre, qui assurent une vitesse périphérique élevée et une bonne qualité de coupe ». Prix : à partir de 14 500 €.
Photo B. Collard
Non loin de là, on croise le Viroc, distribué par Chabas, et médaillé d’argent au Concours de l’innovation. Ce drôle de tracteur articulé et doté d’une cabine réversible a attiré l’œil du ministre de l’Agriculture lors de sa visite du salon, le 16 janvier. Marc Fesneau s’est installé en cabine pour constater « sa capacité d’adaptation au terrain et d’accueil d’outils », rapporte Laurent Sbrega, directeur adjoint de l’entreprise. Commercialisé depuis peu en France, ce tracteur de 75 ch équipe déjà trois viticulteurs. « Nous en livrerons bientôt trois autres, et espérons des milliers avant la fin de l’année ! », s’amuse Laurent Sbrega.
Photo B. Collard
Silencieux et passe-partout : le pulvérisateur traîné de RPM, concessionnaire Polaris en Anjou, est 100 % électrique et dédié aux quads Polaris. L’élément central, un chariot d’1,26 m de largeur, est doté d’une cuve de 300 l, d’une pompe électrique et d’une batterie pour lesquelles RPM propose plusieurs puissances. Comptez 8 heures d’autonomie en moyenne. Pour la pulvé proprement dite, l’entreprise équipe son pulvé d’une rampe de désherbage, de panneaux récupérateurs ou de descentes Praysbee. Petit bonus : pour le désherbage, opération qui nécessite peu de puissance, il est possible de se brancher directement sur le quad ! Prix non communiqué.
Photo S. El Makhzoumi
Place à l'oenologie. Chez Liatech, une petite centrifugeuse Alfa Laval a attiré notre curiosité. Ce type de machine était passé sous les radars. Pourquoi en exposer une ? « On assiste à un retour de la centrifugation, répond Cyril Massard, ingénieur commercial Alfa Laval. Nous avons amélioré nos machines : elles consomment peu d’énergie, sont hermétiques, pourvues d’un turbidimètre pour obtenir automatiquement le niveau de clarification souhaité, et peuvent être commandées et dépannées à distance. Et pour les installer, il suffit de les brancher. » Ces machines servent à débourber les moûts et à clarifier les vins, souvent avant une filtration tangentielle. Exemple : la Clara 20, qui débourbe 2 à 4 hl/h et clarifie 10 à 12 hl/h de vin. Prix : à partir de 40 000 €.
Photo B. Collard
« Nous venons d’apprendre aujourd’hui même [le 17 janvier, ndlr] l’homologation de Lalstop G46 », s’enthousiasme Matthieu Noël, directeur marketing Lallemand. Comme la nouvelle est inattendue, rien sur son stand n’indique cette nouveauté. Ce produit est un antibotrytis à base de Gliocladium catenulatum, un champignon antagoniste et parasite du botrytis qui s’emploie tout au long de la saison. Chez Adama, on ânonne le lancement de l’éliciteur Charge, un produit de biocontrôle à base de chlorhydrate de chitosane. « Ce produit bloque le mildiou et l’oïdium et stimule les défenses de la vigne », assure Vincent Vernay, ingénieur développement. Autre nouveauté de la firme : Vinergy/Sincity, une association à base de phosphonate de potassium et de folpel, homologuée contre le mildiou et le black-rot. Vinergy/Sincity s’emploie à hauteur de 3 ou 4 l/ha, selon le stade et la maladie visée, et coûte 14,50 €/l. Charge, lui, s’emploie entre 2 et 3 l/ha et coûte 12 €/l.
