our l’exposition universelle d’Osaka 2025, les Vins d’Alsace ont choisi de se positionner au premier niveau des partenaires. Ils sont un des quatre partenaires « gold » qui incarnent l’excellence du savoir-faire français. C’est une première pour un vignoble de se placer ainsi au cœur du Pavillon France. Il devra en illustrer la thématique, l’hymne à l’amour : amour de soi, amour des autres, amour de la nature.
Le Pavillon France comprend 2200 m2 d’exposition, une boulangerie et un bistrot de 110 m2 et un espace évènements et VIP de 325 m2. Il n’y aura pas de vignerons sur le salon lui-même, mais le vignoble alsacien pourra promouvoir sa notoriété grâce à un espace scénographié, illustrant les paysages alsaciens et mettant en valeur leur aspect environnemental.
Quelques 28 millions de visiteurs sont attendus à l’évènement pendant les six mois de l’exposition à Osaka en 2025. Le Pavillon France a la chance d’être situé près de l’entrée de l’Exposition ; il est conçu pour répondre à une fréquentation hors norme estimée à plus de 25 000 visiteurs par jour.
Le Japon est la 3è puissance mondiale, un pays fortement importateur, souvent porte d’entrée des entreprises sur le marché asiatique, 3è marché mondial de e-commerce. Pour les vins d’Alsace, le Japon représente un enjeu stratégique : 6è marché d’export en valeur, il occupe la 1ère place en Asie-Pacifique. Plus largement, le continent asiatique est également à viser pour ses gastronomies qui s’accordent aisément aux styles de vins alsaciens.


Voir s’afficher le sigle de l’interprofession des vins d’Alsace aux côtés de celui d’AXA et de LVMH peut paraitre étonnant, mais le président du CIVA, Comité interprofessionnel des vins d’Alsace, Serge Fleischer, par ailleurs directeur du pôle Alsace-Jura-Loire-Drôme des Grands Chais de France n’est pas surpris d’avoir été contacté par les responsables du Pavillon France.
Le vignoble d’Alsace est le plus engagé du pays sur le plan écologique, avec plus de 95% certifiée HVE 3 et un tiers certifié AB et/ou biodynamique, une corrélation directe avec les objectifs de développement durable de l’ONU et d’Osaka 2025. « En pourcentage, nous sommes le premier vignoble vert de France et exportons dans 160 pays. Nous communiquons tous les ans en Asie. Face à la déconsommation et au bannissement du vin en France, nous avons réfléchi notre investissement sur plusieurs années » explique le président du CIVA, qui dispose d’un budget annuel de 8,5 millions d’euros.