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Patrick Meynard préside le conseil, et l’union, des vins du Médoc
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Rassemblement
Patrick Meynard préside le conseil, et l’union, des vins du Médoc

Après une vacance de poste et dans un contexte difficile, le Conseil des Vins du Médoc se dote d’un nouveau président pour soutenir en France et à l’export la promotion des huit AOC du Médoc.
Par Colette Goinère Le 11 décembre 2023
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Patrick Meynard préside le conseil, et l’union, des vins du Médoc
Patrick Meynard vient juste de reprendre la présidence des vins AOC Moulis. - crédit photo : DR
I

l n’a qu’un seul mot à la bouche : « rassembler tout le monde, petits viticulteurs et grands crus au travers d’une promotion collective ». C’est la feuille de route du nouveau président du Conseil des Vins du Médoc (CVM), Patrick Meynard, élu le 28 novembre dernier à la tête de l’association de promotion des huit appellations du Médoc. Cet ancien expert-comptable commissaire aux comptes, est devenu viticulteur avec l’acquisition en 2007 du château Lalaudey à Moulis-en-Médoc, puis du château Pomeys dans la même appellation, l’année suivante (qui a réintégré les crus bourgeois l’an dernier). Auparavant, en 2005, il avait repris la société familiale de clissages et filets décoratifs pour bouteilles à Bordeaux.

Dans ses présidences, il semble que Patrick Meynard ne cesse de jouer au jeu des chaises musicales avec Jean-Pierre Foubet (châteaux Chasse-Spleen et Gressier Grand Poujeaux). Ayant repris la présidence de l’AOC Moulis en octobre dernier à Jean-Pierre Foubet (qui lui avait passé le mandat en 2017, avant de le reprendre en 2020), Patrick Meynard prend à nouveau la succession de Jean-Pierre Foubet à la tête du CVM. Le précédent président ayant claqué la porte du CVM sur fond de frictions ce début d’année, Patrick Meynard va devoir jouer finement. Adepte du consensus, il affirme ne vouloir « froisser aucune susceptibilité ». Et d’expliquer : « Mon rôle est politique. Je suis prêt à prendre des coups et à les assumer parce que je crois en la force collective. Je veux arriver à convaincre tous les viticulteurs que ce n’est qu’ensembles que l’on sera meilleur. La meilleure promotion c’est celle qui est collective » répète-t-il.

Projets rassembleurs

Pas facile quand certains demandent une restructuration profonde du CVM, voire son explosion en vol. Reste donc à trouver des actions qui à la fois peuvent satisfaire grands crus classés et petits viticulteurs. Un groupe de travail a été lancé pour bâtir une stratégie de promotion pour 2025.  En attendant, pour 2024, le CVM devrait mener « des projets rassembleurs » en se concentrant sur des marchés proches tels qu’en Europe, au Royaume- Uni et en Suisse.

 

 

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Tous les commentaires (4)
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augustin Le 22 mars 2024 à 02:38:48
3 mois plus tard , le civb ne voit d autre issue que de demander à m le préfet Guyot une énième réunion pour parler de la crise mais cette fois en acceptant de discuter avec la confédération paysanne , la coordination rurale et même le collectif viti 33. Tout ce petit monde est très légitimement remonte et les adhérents medocains du CVM ne sont pas en reste. Les récentes mesures prises à l arraché lors du SIA de Paris n ont guère été coronnees de succès que ce soit inventaire des doléances à Lesparre chez m le sous préfet, octroi espère massif de crédits bancaires ou encore application immédiate egalim . Les élections européennes sont proches et gageons que les viticulteurs edocains écoutent avec attention aussi bien le pouvoir en place que ses alternatives ...Il serait bon que le cvm soit plus audible car il fédère selon ses propres dites les gcc 1855. 250 crus bourgeois les crus artisans les caves coopes.. tout un microcosme qui vit la crise avec une intensité variable certes , mais préoccupante pour certains.
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augustin Le 24 décembre 2023 à 10:28:36
interview fleuve du président du cvm dans les colonnes du journal du medoc en date du 21 decembre 2023 et sous la signature de matthieu Caurraze Le constat est toujours le même : on admet bien volontiers que les petits châteaux medocains sont en difficulté et que les gcc 1855 et cbe 2003 prospèrent comme jamais.On admet également que les actions promotionnelles à ce jour ne sont pas venues au secours des premieres tout en contribuant à la fortune des seconds (et à celles des courtiers et négociants qui désormais ne travaillent majoritairement que pour eux) . Pour autant hélas rien ne transparaît sur la capacité réelle du cvm de changer de cap ...si ce n est une série d entretiens auprès des patrons d odg concernées (et elle sont 8 ) aux objectifs très différents. Et bien sûr ( grands crus obligent ) on continuera à éviter les sujets qui fâchent depuis 20 ans,, comme la disparition des petits châteaux au profit des grands domaines , la réforme de la cvo du civb (devant un jour migrer du volume à la valeur comme le preconise le collectif viti 33 ) et enfin le possible signalement à l autorité de la concurrence de certaines sorties en primeur menées à la hussarde, avec notamment menace à l allocation et vente forcée incluant des bouquets( de seconds vins au rapport qualité prix plus que douteux). C est dommage, car l objectif ici n est pas de garder un caractère festif à un pique nique au banc d arguin ...mais d éviter un désastre politique économique et social .Lequel désormais devient possible des le printemps 2024 avec la sortie du 2023 en primeur ( last nail on the coffin disent les geands marchands londoniens ). Patrick Meynard sait tout cela et il lui reste 3 mois pour convaincre la famille des medocains de se réconcilier , pour revenir à sa diversité et à sa richesse plurielle qui longtemps ont fait leur force. Espérons qu il saura compléter son état des lieux par quelques entretiens avec les hommes et les femmes aux manettes comme magistrats , avocats notaires, administrateurs , mandataires , huissiers et commissaires priseurs locaux ...sans oublier les experts comptables et les commissaires aux comptes et pourquoi pas un peu de dgfip ( pole de recouvrement specialise ) , de msa ( cellule de conciliation ) et bien entendu des top banques impliquees localement ( équipes de règlement amiable ) Tous mesurent la menace que fait désormais peser cette crise sur l économie et la filièrepour 2024 : pepinieristes , prestataires de service et distributeurs de produits phyto le savent à la vigne. Les fabricants de barriques mais aussi capsuliers imprimeurs cartonniers et caissiers le mesurent deja tous les jours . M Meynard il faut en finir avec la légende propagée par le civb , légende selon laquelle la crise actuelle est l apanage des vins entrée de gamme de la rive droite : elle concerne bel et bien aussi le segment du milieu de gamme ...et à fortiori ceux de la rive gauche , qui plus est en medoc avec le voisinage menaçant des grands crus, dont l extension illimitée de la sau est une caractéristique locale sans équivalent. Joyeux Noël à tous et espérons que cette période au balcon ne nous réserve pas une période pascale future aux tisons... Le président Meynard à 3 mois pour faire du Médoc la région pilote du rebond bordelais ...ou inversement la triste vitrine de sa momification , pour la plus grande joie de nos concurrents internationaux qui continueront ainsi à rogner nos parts de marché , pour les réduire à quelques rares etiquettes.
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Renaud Le 16 décembre 2023 à 10:21:12
M Meynard est touché par la grâce. Cet individualiste qui a toujours raison défend la notion de collectif. Réveil ou annonce?
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augustin Le 14 décembre 2023 à 21:43:59
Alors que le président de l autre odg listrac medoc haut medoc publiait récemment dans les colonnes du journal du medoc sa totale impuissance vis à vis de la crise actuelle de commercialisation , il est rassurant de constater que certains élus de la profession gardent le cap . Entre un président de région un peu à court d idée et un civb qui lance une nouvelle campagne de pub 2024 héritée des comic strips vintage , on dirait que la filière est frappée par l horreur et la stupéfaction. Bienvenue donc à ce président de l odg Moulis qui accepte avec courage le rôle peu évident de reprendre aussi la présidence du conseil des vins du Médoc. Tout comme Buster Keaton dans le film du mécano de la générale il lui appartiendra de raccrocher les wagons des petits châteaux à la locomotive des grands crus classes . Mais attention à ne pas perdre de vue que le film actuel de la filière viti medocaine pourrait mal se terminer des 2024 pour une partie de ses protagonistes : il va donc falloir aller vite et bien ...et ce sans attendre 2025 !
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