es vendanges finies, les pertes de rendement causées par le mildiou ne sont plus estimées, mais constatées. Si « les dégâts sont hétérogènes », la préfecture de Gironde note dans un communiqué qu’à Bordeaux « les pertes de récolte seront très importantes pour certaines exploitations avec des parcelles détruites à 100 % ». Annonçant « un dégrèvement individuel de la taxe foncière sur les propriétés non bâties » (TFNB), les services de l’État précisent que cette hétérogénéité des dégâts impose une mise en place au cas par cas. Faute de pouvoir « établir des zonages avec des taux moyens représentatifs de perte de récolte », chaque propriété enregistrant 30 % de perte de récolte au moins « pourra saisir le Service départemental des impôts fonciers, pour solliciter un dégrèvement individuel de TFPNB ».
Autre aide possible pour les domaines viticoles ayant perdu 30 % de leurs rendements à cause du mildiou : ils pourront demander « des délais de paiement auprès du comptable chargé de leur recouvrement » s’ils prouvent des « difficultés particulières pour acquitter leurs impositions courantes ». Si les vignerons bordelais ont été incités par leurs représentants professionnels à déposer des déclarations de sinistre auprès de leurs assureurs pour pertes de récolte par excès d'eau/d'humidité, mais la réponse reste invariablement que le risque mildiou n'est pas pris en charge par les contrats MultiRisques Climatiques (MRC).