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Bruxelles veut "davantage de dialogue et moins de polarisation" sur la transition agroécologique
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Bruxelles veut "davantage de dialogue et moins de polarisation" sur la transition agroécologique

La présidente de la Commission Européenne vient de multiplier les signaux d’apaisement face craintes du monde agricole en général, et viticole en particulier, craignant d’être sacrifié sur l’autel des normes écologiques. Ne reste qu’à transformer les paroles en actes…
Par Alexandre Abellan Le 18 septembre 2023
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Bruxelles veut
Ursula von der Leyen, ce 13 septembre à Strasbourg. - crédit photo : Commission Européenne
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n même temps. « Je suis et demeure convaincue que l'agriculture et la protection de la nature peuvent aller de pair. Nous avons besoin des deux » pose Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission Européenne, au détour de son heure de discours sur l'état de l'Union ce mercredi 13 septembre à Strasbourg. « Beaucoup s'engagent déjà en faveur d'une agriculture plus durable » reconnaît Ursula von der Leyen, qui estime que « nous devons relever ces nouveaux défis aux côtés des agriculteurs et des agricultrices » relève en ce sens « l'impact croissant, sur leur travail et leurs revenus, de l'agression russe contre l'Ukraine, du changement climatique, avec les sécheresses, les incendies et les inondations que celui-ci provoque, mais aussi de nouvelles obligations ».

Parmi lesquelles l’objectif de réduire de 50 % l’usage de produits phytopharmaceutiques d’ici 2030, qui causerait une baisse de 28 % des rendements viticoles français d’après un rapport de la Commission sur son projet de règlement SUR (Usage Durable des Pesticides). Une hypothèse qui semble évoquée avec légèreté à Bruxelles, mais pas dans le vignoble hexagonal. « Nous nous opposons à l’approche de la Commission Européenne : il est hors de question de sacrifier un secteur de production parce qu’il serait moins stratégique qu’un autre » rétorque Jérôme Despey, le président du conseil spécialisé vin de FranceAgriMer. « Nous avons besoin de davantage de dialogue et de moins de polarisation » semble répondre Ursula von der Leyer, qui annonce « engager un dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture dans l'Union Européenne ».

Nous nous efforcerons de réduire davantage les charges administratives

Sa lettre d’intention précise que « nous organiserons une série de dialogues sur la transition propre avec l’industrie ainsi qu’un dialogue stratégique avec la communauté agricole afin que la mise en œuvre de la transition se fasse de manière équitable, intelligente et inclusive ». Son courrier ajoute même que « nous nous efforcerons de réduire davantage les charges administratives ». Mais on le sait, il n'existe pas de déclarations d'amour, seulement des preuves d'amour… Alors, après les paroles, les actions ?


 

 

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