’est après 8 années d’exercice à la chambre d’agriculture de la Gironde en tant que responsable d’équipe "Gestion Durable des Sols Viticoles" que Loreleï Boechat-Cazenave entame une nouvelle aventure lui permettant « de garder un pied sur le terrain et ses enjeux tout en œuvrant pour et avec les apprenants ».
Anciennement en charge du pôle gestion durable des sols viticoles à la chambre d’Agriculture de Gironde, elle a développé plusieurs projets autour de la gestion des couverts végétaux, de l’optimisation des outils et des itinéraires techniques dans une optique de réduction du travail du sol ainsi que la création d’outils d’aide à la décision (OAD).


Aujourd’hui, elle a mis le cap sur l’enseignement agricole afin de former les futures générations de viticultrices / viticulteurs. « Dès mon arrivée au sein de la CA33 (sortie BSA) mon objectif était de prendre un poste au sein d'un établissement public agricole pour former les jeunes générations à des pratiques agricoles plus durables. », explique Loreleï Boechat-Cazenave « J'ai passé le concours de l'enseignement public en 2021. J'ai, par la suite, fait 2 années en tant qu'enseignante en agronomie. L'opportunité de directrice d’exploitation du lycée viticole de Montagne s'est ensuite présentée et j'ai été retenue. Ce poste me permet de garder un pied sur le terrain et ses enjeux tout en œuvrant pour et avec les apprenants. »
Pour la nouvelle directrice d’exploitation, les objectifs sont de maintenir les engagements écologiques (une partie de l’exploitation est conduite en Agriculture Biologique / HVE3, et mène des projets autour du développement des haies, des bandes enherbées, des couverts végétaux, du 0 herbicide, du 0 produits CMR -PER ...) et humains de l’établissement, tout en traitant les difficultés liées au gel, à la sécheresse estivale et au mildiou. Ses axes de travail se tournent aujourd’hui notamment travail « sur la gestion des sols et des couverts végétaux pour favoriser l'infiltration de l'eau en surface, augmenter la réserve utile, les teneurs en matières organiques... Il faut aussi développer la continuité des infrastructures agroécologiques pour créer des passerelles pour la biodiversité et maximiser les services écosystémiques associés. »