n trio en chasse un autre. Pendant trois années, Pierre-Antoine Pinet avait présidé la section des rosés de l’Anjou (300 000 hl de Cabernet d’Anjou et 100 000 de Rosé d’Anjou), épaulé par deux vice-présidents : Benjamin Grandsart (Château de Brossay), en charge de la communication et Valentin Chauviré (Domaine du Bon Repos) pour la technique.
Ces deux derniers ont pris du galon lors de la dernière assemblée générale en étant désigné co-présidents par leurs pairs. Dans la nouvelle mandature de trois ans qui s’ouvre, le premier conserve le volet promotion des vins, alors que le second prend en main l’économie.
Du côté de la technique, les membres de l’AG ont élu Vincent Rousseau (Domaine des Fontaines), au titre de vice-président. “Sur la partie communication, nous allons rebâtir un nouveau plan triennal sur les deux appellations”, indique Benjamin Grandsart.
Les deux rosés angevins disposent d’un budget de l’ordre de 400 000 €. Valentin Chauviré prendra les rênes de l’économie. “Il faut poursuivre le travail engagé sur le pilotage économique des appellations en lien avec les autres AOC de volume d’Anjou-Saumur”. Chaque année, cinq appellations représentant 80 % des volumes du vignoble arbitrent leur demande de rendement pour qu’elles collent au mieux aux marchés.
Enfin, côté technique, les rosés – comme d’autres – sont engagés dans la réflexion lancée par l’Inao sur les Vifa. Dossier travaillé en lien avec le Rosé de Loire et l’Anjou Rouge.