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Le marché décerne déjà bons et mauvais points aux prix des primeurs 2022 de Bordeaux
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Tops et flops
Le marché décerne déjà bons et mauvais points aux prix des primeurs 2022 de Bordeaux

Face aux hausses tarifaires des grands crus bordelais sur le millésime 2022, les échanges secondaires témoignent de premiers tops et flops dans les stratégies commerciales.
Par Georges Jacobs Le 26 mai 2023
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Le marché décerne déjà bons et mauvais points aux prix des primeurs 2022 de Bordeaux
'Les consommateurs peuvent acheter des millésimes de bonne qualité et potentiellement plus avantageux (comme 2016 ou 2019) qui sont disponibles dès maintenant. Cela rend le 2022 plus difficile à vendre dans certains cas” pointe Liv-Ex. - crédit photo : Liv-Ex
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lors que les sorties en primeur des grands crus de Bordeaux du millésime 2022 se poursuivent tranquillement, des premiers retours du marché secondaire témoignent de réussites contrastées selon les étiquettes et leurs stratégies tarifaires, globalement à la hausse : de 5 à 25 % selon les domaines. Très attendues par le marché, bonne réputation oblige, des cuvées du millésime se retrouvent déjà sur le marché secondaire avec des évolutions de prix par rapport aux tarifs de sortie de la place : « certains sont proposés à un prix supérieur à leur offre initiale, mais d'autres, comme Angelus, sont proposés avec des réductions allant jusqu'à -15 % » indique la plateforme anglaise Liv-Ex. Si les Carruades de Lafite et Cheval Blanc enregistrent sur certaines transactions secondaires de leurs 2022 des augmentations respectives de 20 et 11 % (témoignant de retours de vendeurs ayant tout vendu en un jour), d’autres sont en repli : comme -7 % pour certains lot d’Angelus.

Une dynamique liée aux intermédiaires de la place de Bordeaux, entre prix sortie château, 2 % des courtiers et prix de revente conseillé au négoce. « En raison de tous ces prix différents, selon le stade de la chaîne d'approvisionnement auquel le vin a été acheté, il est possible de le proposer à un prix inférieur au "ex-trade" sans perdre d'argent » explique-t-on à Liv-Ex. Globalement, le fait qu’il y ait des prix sur le marché secondaire inférieur au marché primeur témoigne d’un prix de sortie trop élevé par rapport au marché et une difficulté à marger pour les intermédiaires. « Les châteaux qui ont fixé un prix correct pour leurs vins, c'est-à-dire un bon rapport qualité-prix par rapport aux vins déjà physiques et disponibles, voient leurs vins s'écouler très rapidement. D'autres châteaux, qui ont massivement augmenté leurs prix, peuvent constater que les négociants ont plus de difficultés à vendre leur vin » résume Liv-Ex.

Concurrence des 2018, 2019 et 2020

Et face aux hausses, « le commerce international doit gérer de nombreux défis dans la vente des vins cette campagne [alors] que nombre d’acheteurs peuvent trouver de meilleurs rapports qualité-prix dans les précédents millésimes actuellement disponibles. Avec des prix plus faibles et des notes identiques ou supérieurs en 2020, 2019 et 2018 » pointe Liv-Ex.

 

 

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