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4 ans et presque 4 millions € pour trouver la solution à l’esca de la vigne
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Dépérissement du vignoble
4 ans et presque 4 millions € pour trouver la solution à l’esca de la vigne

Les travaux de la nouvelle chaire WinEsca essentiellement financée par l’Agence nationale de la recherche et Hennessy doivent déboucher sur des méthodes de lutte durable contre la maladie du bois ayant déjà rendu 12 % du vignoble improductif.
Par Marion Bazireau Le 12 avril 2023
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4 ans et presque 4 millions € pour trouver la solution à l’esca de la vigne
Scientifiques et industriels de la filière vin vont travailler main dans la main. - crédit photo : Université de Pau et des Pays de l'Adour
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fficiellement lancée ce 5 avril 2023 à Pau, WinEsca doit fournir à la filière viticole des solutions de protection agroécologique pour lutter contre l’esca, une maladie du bois de la vigne qui fait de plus en plus de ravages.

C’est la première chaire industrielle dans le domaine agronomique en France. Elle est soutenue par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) à hauteur de 1,2 million d’euros (sur 3,83 au total), l’université de Pau et des Pays de l’Adour, le leader du cognac Hennessy (pour 800 000 €), la société GreenCell, spécialiste du biocontrôle, et d’autres partenaires (Université de Bordeaux, Bordeaux INP, Bordeaux Sciences Agro, INSERM, INRAE, Université de Reims Champagne Ardenne).

« WinEsca fait suite à une première chaire, "GTDfree", lancée en 2016 et dont les avancées scientifiques permettent d’envisager aujourd’hui des méthodes de lutte concrète » assure l’ANR consciente qu’il est urgent d’agir, l’esca, « en recrudescence depuis l’interdiction de l’utilisation de l’arsénite de sodium en 2001 » ayant déjà rendu improductifs 12 % du vignoble français et 18 % des vignes charentaises, équivalent à un milliard d'euros de pertes pour la filière. 

Prévention et traitements

Jusqu’en 2026, le consortium coordonné par Patrice Rey et Éléonore Attard va concentrer ses efforts sur la lutte préventive, avec des recherches sur les méthodes de taille vertueuses et l’application à la plantation d’agents de biocontrôle.

En curatif, il testera l’introduction des bactéries inhibitrices du champignon pathogène majoritaire de l’amadou, Fomitiporia mediterranea, dans les nécroses. Le tout sera évalué économiquement, l’idée étant de proposer des solutions viables pour les viticulteurs.

 

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