L’essayer, c’est se réchauffer ! », promet la Coopérative du syndicat général des vignerons (CSGV), premier distributeur des vêtements chauffants G-Heat dans le vignoble. Cette nouvelle offre comprend des doudounes, des vestes "softshell" (imperméables et coupe-vent), des polaires, des vestes sans manches, des gants, sous-gants et chaussettes.
"Depuis le lancement de la gamme en novembre, nous avons surtout vendu des polaires sans manches et des sous-gants, précise Florine Villain, chef de marché vêtements/chaussants à la CSGV. Les viticulteurs les utilisent aussi bien à l'extérieur qu'en intérieur. Depuis la baisse des températures en décembre, nous vendons également des vestes softshell et des chaussettes chauffantes très qualitatives qui peuvent être portées avec des chaussures de sécurité"
Les prix sont dans la moyenne des vêtements professionnels, à savoir 99,90 € HT pour la veste sans manches, 149,90 € HT pour la veste softshell, ou encore 109,90 € HT pour les gants fins. En ce qui concerne le chauffage, ces vêtements sont vendus avec batteries, celles pour les vestes coûtant 39,90 € HT et celles pour les gants étant à 49,90 € HT.
Pascal Gerbais, viticulteur à Celles-sur-Ource, dans l’Aube, a acheté sept vestes softshell, pour lui et ses six salariés. « Ils les utilisent tout le temps pour tailler, précise-t-il. Ils allument la batterie le matin, et en fin d’après-midi. Quand la température extérieure remonte, ils la coupent. Ces vestes leur permettent d’avoir moins de vêtements sous le manteau et donc de gagner en mobilité. »
Pascal Gerbais taille en janvier. En décembre, il s’occupe des ventes. À cette occasion, il a apprécié le confort des gants et des sous-gants chauffants qu’il a portés pour la préparation de commandes et les livraisons. « C’est la première fois que nous utilisons de tels vêtements, indique-t-il. Pour l’instant, nous sommes satisfaits. On fera le bilan quand on aura terminé une saison complète. »
Axelle Thevenin, viticultrice à Ville-sur-Arce, s’est elle aussi laissée convaincre. « J’ai acheté une polaire chauffante sans manches, témoigne-t-elle. C’est très confortable et performant. On peut facilement mettre un manteau par-dessus. On n’est pas gêné, on ne sent pas la polaire. Mais comme je la chauffe au maximum, la batterie ne dure que trois heures. J’ai dû en acheter deux. »
Axelle Thevenin a également acheté une paire de gants fins et une paire de moufles. « Je prends un gant fin pour la main qui tient le sécateur électrique et la moufle pour l’autre main, précise-t-elle. Pour tirer les bois, les gants fins ne sont pas adaptés car ils s’abîment rapidement. J’ai également équipé mon salarié d’une polaire et de gants. »
Ces vêtements sont disponibles dans les dix-huit magasins de la CSGV et sur internet. Ils devraient bientôt être distribués dans deux grands réseaux nationaux. D'après les premiers utilisateurs, toutefois, l'autonomie des batteries mériterait d'être améliorée.
Guillaume Salin, cofondateur de la marque G-Heat explique « Nous avons débuté il y a trois ans. Nos vêtements sont adaptés à aux travailleurs qui sont exposés au froid, c’est-à-dire principalement dans le BTP et l’agriculture. Ils sont équipés de résistances chauffantes, qui ressemblent à des fils tricotés dans le textile. Ces résistances sont reliées à un bouton qui permet d’activer une batterie. On peut régler la température sur trois niveaux : 37°C, 47°C et 55°C. La veste sans manches et les sous-gants fonctionnent bien car ce sont des produits polyvalents qui peuvent être portés sous un manteau, et avec tout type de gants. Nous allons bientôt proposer des gants en croûte de cuir adaptés à la taille. Nous travaillons également à élaborer des gants qui chauffent jusqu’au bout des doigts. »