éuni à Rome ce 30 novembre, le comité mixte France-Italie-Espagne pour le secteur vitivinicole aboutit à la rédaction d’une lettre commune aux trois administrations qui portera leurs demandes à la Commission Européenne. Une missive qui doit avoir du poids, les trois vignobles étant les premiers producteurs de vin au monde, représentant 85 % de la production européenne. Centré sur « la situation du marché » des vins en cette période incertaine, le comité va demander « à la Commission européenne un suivi exhaustif de l'évolution du secteur ainsi que des réponses communes si nécessaire », comme l’indique un communiqué commun aux trois gouvernements. Diplomate, la formule permet d’éviter de préciser s’il s’agit d’aides conjoncturelles (aide au stockage privé, distillation de crise…) ou de dispositifs structurels (comme l’arrachage primé définitif).
Autres sujets demandés à Bruxelles : la publication rapide du règlement délégué sur les ingrédients des produits vitivinicoles (pour encadrer les affichages physiques et numériques des informations nutritionnelles et des ingrédients en évitant un durcissement unilatéral), la réalisation d’étude d’impact pour les réglementations environnementales (notamment la directive sur l'utilisation durable des pesticides, SUD) et la préservation des spécificités de la protection des Indications Géographiques (notamment pour le traitement par l’Office Européen de la Propriété Intellecturelel, EUIPO).