ne bonne base de gewurztraminer et deux soupçons de pinots, blanc et gris. Assemblez ! Dégustez ! Voilà la recette de la cuvée Charlotte de Turckheim telle que l’élabore chaque année depuis vingt-cinq ans la cave de … Turckheim, près de Colmar. Si les proportions entre les cépages peuvent varier d’un millésime à l’autre, le style fruité et frais reste. « Je voulais un vin simple, joyeux, convivial, accessible [à toutes les bourses], un vin de tous les instants. Dès que je l’ai goûté, je l’ai adoré » déclarait Charlotte de Turckheim ce 8 septembre à l’occasion de la présentation du nouvel habillage de sa cuvée, le quatrième depuis son lancement.
Pareille entreprise est restée dans le giron familial. Siegfried, le neveu de Charlotte, a dessiné le profil de sa tante, et Clara, sa fille, designer, a conçu l’étiquette (photo ci-dessous). « Finalement assez peu de gens ont la chance d’avoir leur nom sur une bouteille » lance l’actrice, qui se laisserait bien tenter par une petite parcelle de vigne à Turckheim. « Symboliquement » tout du moins.
Entre la cave et l’actrice, pas de grands écrits, mais seulement un visuel déposé. « C’est un partenariat amical. Il se renforce à chaque rencontre » glisse Christophe Botté, directeur de la coopérative. Charlotte de Turckheim est la première à promouvoir sa cuvée tirée chaque année à 20 000 cols écoulés en priorité sur le marché régional. Elle en sert à l’apéritif dans les chambres d’hôtes qu’elle loue à Eygalières dans les Bouches-du-Rhône. Du crémant Mayerling de la cave de Turckheim d’ailleurs aussi. Elle a ses idées pour dépoussiérer la consommation des Alsace, notamment le gewurztraminer baron de Turckheim, fruit d’un premier partenariat initié en 1959 avec un autre membre de la famille De Turckheim et qui figure toujours au tarif de la cave. « Pourquoi ne pas le servir dans un bain de glaçons comme le rosé piscine ? Ou avec une tranche de litchi ? » lance-t-elle. A bon entendeur…