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« Vendredi, la préfète des Landes et les services de la Chambre d'agriculture visitaient mon exploitation pour constater les dégâts de gel. Deux jours plus tard, c'est la grêle qui a frappé mes parcelles ».
Ce dimanche, peu après 18 heures, Pascal Lafenêtre a vu s'abattre des grêlons de la taille de balles de golfs dans son vignoble, à Classun. « J'étais dans la bergerie lorsque l'orage a éclaté. Les toitures et les gouttières sont percées. La carrosserie des véhicules est abîmée et les parebrises fissurées ». Le témoignage du viticulteur, également président du Syndicat des vins du Tursan, en dit long sur l'intensité de l'évènement.
En parcourant ses 20 hectares de vignes, proches de la floraison, Pascal Lafenêtre a découvert de nombreux rameaux cassés. « Le feuillage est déchiqueté et les futures grappes sont touchées. C'est rageant, alors que la vigne commençait juste à se remettre du stress des gelées d'avril ».
Classun, Buanes et Saint-Loubouer semblent être les communes les plus touchées. Environ cinquante hectares seraient endommagés. Les viticulteurs tursannais ont prévu de faire le point sur les dégâts vendredi lors de leur prochain conseil d'administration.
Des orages ont également traversé le vignoble bordelais dimanche. « Heureusement, la grêle était mélangée à de l'eau. Les inflorescences sont peu touchées » rapporte Philippe Abadie, directeur du service entreprises à la Chambre d'agriculture de Gironde, habitué à répertorier les dégâts de gel ou de grêle.
