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Le label Vignerons Engagés couvre 5 % du vignoble français
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Développement durable
Le label Vignerons Engagés couvre 5 % du vignoble français

Les 7e rencontres Vignerons Engagés rassemblent plus de 200 professionnels de la filière, ces 17 et 18 mars à Buxy, en Bourgogne. L’occasion pour les responsables du label de souligner la dynamique d’adhésions et de dévoiler quelques ambitions pour les années à venir.
Par Clément L’Hôte Le 22 mars 2022
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Le label Vignerons Engagés couvre 5 % du vignoble français
Seul bémol avec les représentants de la Grande Distribution : « nous les avons rencontrés, mais c’était en pleine explosion de la HVE, et les discussions n’ont pas abouti. Aujourd’hui, on ne ressent pas un intérêt particulier de leur part » indique Iris Borrut. - crédit photo : Clément L'Hôte
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rès de 5 % du vignoble français, soit plus de 35 000 ha. Les derniers chiffres présentés par l’association Vignerons Engagés, jeudi 17 mars à Buxy (71), donnent le sourire à ses responsables. « Nous sommes fiers du chemin parcouru, après un départ en 2007 avec quelques caves », souligne Pascal Duconget, président du label et directeur de la coopérative Rhonéa.

Vignerons Engagés a passé la barre des 50 entreprises adhérentes. Des coopératives pour l’essentiel. Les caves de Rauzan, Die, Tain, Lugny, ou encore Tavel ont rejoint le label. Mais cette typologie  commence à évoluer. « Nous avons la volonté de nous étendre à toute la filière vin », ambitionne Pascal Duconget. Premier objectif en ce sens : intégrer davantage de caves particulières. « Cela fait partie de nos priorités », dévoile Iris Borrut, directrice de Vignerons Engagés, qui précise : « on prospecte et on développe la communication auprès de ces exploitations ».

Ouverture

Mais Vignerons Engagés vise au-delà. En 2020, l’association a ouvert ses portes aux fournisseurs, distributeurs et partenaires de la filière vin. « C’est une spécificité de notre label», se félicite Iris Borrut. Pas de cahier des charges pour ces sociétés, mais « une collaboration étroite avec les producteurs ». Ainsi, le verrier Verallia ou la firme De Sangosse ont rejoint l’association, ainsi que les imprimeries Inessens. « À travers l’association, nous formons un groupe de travail avec les producteurs. On peut plus facilement développer des produits sur demande de leur part», illustre Christelle Dubois, directrice marketing d’Inessens. « Le rapprochement était logique, car nous avons nous-même une politique RSE».

Une philosophie qui ferait mouche auprès des consommateurs, estime l’association. « Une étude Wine Intelligence menée en 2020 nous place comme second label le plus incitatif à l’achat », dévoile Iris Borrut. «Et sur le terrain, nos adhérents ressentent l’intérêt des consommateurs pour cette certification complète. » Des consommateurs que Vignerons Engagés se voit bien intégrer. « C’est la prochaine étape. Des associations de consommateurs pourraient nous rejoindre, ce qui présenterait deux avantages : connaître leurs exigences et construire une communauté autour du label. »

Frein en GD

Seul bémol dans cet ensemble dynamique : la reconnaissance du label par la grande distribution. « Nous les avons rencontrés, mais c’était en pleine explosion de la HVE, et les discussions n’ont pas abouti. Aujourd’hui, on ne ressent pas un intérêt particulier de leur part. »

 

 

 

ISO 26000

Le cahier des charges du label Vigneron Engagés, contrôlé par AFNOR, est une déclinaison de la norme RSE ISO 26000. Le document se fonde sur les trois piliers du développement durable : environnement, économie et social. L’association Vignerons Engagés prend aussi en compte l’aval de la production, se définissant comme « le seul label de la vigne au verre ». Tous les services de l’entreprise passent au peigne fin lors des audits, qui durent deux à quatre jours. Les points de contrôle vont de la réduction des phytos au bien-être des salariés, en passant par le recyclage des déchets. « Pour obtenir le label, le producteur doit obtenir un score minimal, et pas trop déséquilibré. Ainsi, une entreprise performante sur le plan de l’environnement et de l’économie ne pourra pas rentrer si l’aspect social n’est pas pris en compte », insiste Iris Borrut.



 

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