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Ces pratiques qui redonnent vie aux sols vignerons
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Fertilisation, irrigation…
Ces pratiques qui redonnent vie aux sols vignerons

Fumier versus engrais minéraux, aspersion versus irrigation par goutte-à-goutte. Fort de ses analyses par cytométrie de flux, le groupe des laboratoires Dubernet sait comment favoriser la présence de microorganismes dans les parcelles de vigne.
Par Marion Bazireau Le 18 février 2022
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Ces pratiques qui redonnent vie aux sols vignerons
Matthieu Dubernet encourage les viticulteurs à apporter du compost au rapport C/N élevé pour favoriser les champignons plutôt que les bactéries. - crédit photo : DR
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es sols viticoles affichent des niveaux de populations de champignons et bactéries vivants très disparates. « On compte en moyenne 6 millions d’individus par gramme de sol, avec un facteur variant de 1 à 200 » alerte Matthieu Dubernet, à la tête des laboratoires éponymes, forts de 485 analyses réalisés en 2021 par cytométrie de flux.

A l’occasion de la deuxième session des Entretiens Vigne Vin Languedoc-Roussillon, l’expert a rappelé qu’en viticulture, le ratio moyen est de 3 champignons pour 100 bactéries, contre 25 % dans les forêts.

Matthieu Dubernet encourage les viticulteurs à apporter du compost au rapport C/N élevé, compris entre 15 et 20, pour favoriser les champignons plutôt que les bactéries. « Ce sont les champignons qui stabilisent la matière organique, elle-même génératrice de vie, et je n’ai jamais vu de fin d’azote en 25 ans de carrière » rassure-t-il.

Le goutte-à-goutte n’est pas la panacée

Autre fait intéressant, les laboratoires Dubernet ont réussi à corréler positivement la teneur des sols en champignons avec la quantité de phospore retrouvé dans les pétioles de la vigne.

Plus surprenant, à quantité d’eau égale, l’irrigation en plein par aspersion ou canon serait beaucoup plus efficace que le goutte-à-goutte pour créer du vivant, qu’il soit enterré ou aérien, du fait de l’humidité résiduelle qu’elle génère.

« Ne raisonnons-nous pas trop l’irrigation vis-à-vis de la physiologie de la plante et pas assez vis-à-vis de l’agronomie et de la biologie présente sur une parcelle, surtout en Méditerranée ? » se demande Matthieu Dubernet.

 

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