’est un nouveau tandem qui prend, en ce début d’année 2022, la tête de l’interprofession des vins du Sud-Ouest (IVSO). Le cap est donné : production et mise en marché sont les maitres mots de ce mandat. « Il y a un réel enjeu à inventer ou rénover les outils de régulation : au-delà de la réserve interprofessionnelle, la réserve de production (en moût ou en vin) est un facteur clé de sécurité du revenu et assure la pérennité des installations » explique Christophe Bou, co-président de l’IVSO avec Joël Boueilh. Ce travail sur la régulation s’accompagnera d’un accompagnement promotionnel en France et à l’export, chez les cavistes et la GD. Car, les deux présidents en sont convaincus, il y a un réel besoin de « repartir au contact des consommateurs ».


Joël Boueilh veut également agir dans l’écosystème institutionnel régional. « La relation entre l’IVSO et les instances qui nous entourent, les autres interprofessions comme les conseils régionaux, est primordiale. Il est nécessaire de cultiver le lien de proximité et de confiance avec les institutions. Nous Å“uvrerons pour continuer à construire l’image Sud-Ouest même si l’image Occitanie va monter » explique Joël Boueilh. Ce soutien à l’image Sud-Ouest conduira aussi à un travail d’introspection des AOP et IGP. « La force et la faiblesse de notre région est la diversité. Il faut construire un projet commun en co-construisant l’image du Sud-Ouest tout en accompagnant les réflexions stratégiques au niveau des vignobles ».
Et au-delà de cette réflexion sur l’identité Sud-Ouest, c’est la gouvernance doit prendre en compte la diversité, reconnaît Joël Boueilh. « On a besoin plus que jamais de se voir entre nous pour échanger, faire part de nos spécificités de marché, de la diversité des AOP et IGP… Il faudra se mettre à jour et retravailler les statuts pour une AG exceptionnelle en 2022 pour continuer à améliorer notre gouvernance » L’année 2022 commence avec un beau défi pour les vins du Sud-Ouest.