« La formule millénaire de la cire est 100 % naturelle. Celle que l’on qualifie de traditionnelle incorpore des plastiques et d’autres produits pour être plus dure » explique Maxime Lepeltier, le gérant du fournisseur de cire Sesol. Développant depuis une trentaine d’années des formulations de cire prédécoupable pour cacheter les bouteilles de vin (et les ouvrir sans faire exploser des fragments de cire partout), la société nantaise lance cette année Natwax : « la première cire 100 % naturelle*, déclinée en trois couleurs : jaune, rouge et noir » indique Maxime Lepeltier, ajoutant que la texture de cette cire la rend découplable, non-collante et résistante aux chocs. Le fournisseur indique qu’en pratique cette cire demande plus de temps pour sécher et pour la travailler (comme elle est moins fluide, même si une nouvelle formulation est à l’étude). Le surcoût est de +20 à +25 % pour un pain de cire.
* : Avec des matières premières minérales et végétales (comme de la résine de pin).
Finie la galère du consommateur, mais aussi vigneron et négociant, devant chercher en urgence une petite lame pour ouvrir la capsule d’une bouteille de vin afin de pouvoir la déboucher. Baptisé "Eeasy opening", le système d’ouverture facile de Rivercap est aussi simple qu’efficace avec son prédécoupage de la jupe permettant de retirer en un geste la tête de la capsule. « Existant pour les vins effervescents et les spiritueux, l’ouverture facile est une première pour les vins tranquilles. Ça facilite la vie et répond aux besoins du client » note Isabelle Gruaud, la directrice marketing du groupe champenois Sparflex.
Déclinée sur toutes les matières (complexe, étain, thermorégulé…), cette ouverture facile a été lancée en 2020 en exclusivité pour la marque de rosés de Provence Minuty, avant d’être ouverte à tous les clients cette année. « Ça reste un packaging traditionnel, l’image de marque de la capsule n’est pas changée, mais avec la praticité de la capsule à vis » indique Isabelle Gruaud, qui note que les clients doivent veiller au réglage de leurs sertissage. Le surcoût est de 5 euros par mille unités commandées.
Face aux plus sages capsules de couleurs unies avec quelques dorures, les capsules numériques de Coliege Metalco Emballages tranchent. Et donnent une nouvelle dimension aux bouteilles de vin, avec un foisonnement de détails et de couleurs. Sortant du traditionnel et du lot, ces surbouchages permettent d’imprimer des illustrations ouvrant le champ des possibles. Grâce à la technique d’impression numérique en continu, « il n’y a pas de limite technique dans le choix des images représentées » explique Stéphanie Vacqué, attachée technico-commerciale Sud-Est pour Coliege Metalco Emballages (via Canals, société du groupe Lafitte en Espagne), qui ajoute qu’« aujourd’hui il faut se démarquer : on fait des produits originaux, qui attrapent l’œil ».
Déclinaison de l’étiquette ou image originale (de vignoble, du château, de tableaux, etc.), cette capsule numérique est un complément à l'offre plus classique, avec un niveau de détail incomparable indique Stéphanie Vacqué. « Nous sommes les premiers à proposer cette technologie d’impression de la jupe, qui est disponible sur plusieurs types de capsules (comme le complexe épais) » ajoute la commerciale. Le surcoût de la capsule numérique dépend des volumes commandés, commençant à 5 000 unités minimum.