es conditions climatiques du millésime n’ont pas été favorables au potassium.
Les consultants de de l’Institut coopératif du vin (ICV) signalent de nombreux cas de carence, pouvant affaiblir les souches, entraîner un mauvais aoûtement des bois et faire baisser la quantité et la qualité de la récolte.
Des analyses pétiolaires permettent de connaître le rapport entre potassium et magnésium. S’il est inférieur à 3, les vignerons peuvent prévoir une pulvérisation foliaire.
« Mais pour rééquilibrer la balance sur le long terme, l'apport au sol est nécessaire. Il doit être réalisé dès l’automne est conseillé pour laisser le temps à la migration très lente de ces minéraux de se faire » indique l’ICV. En effet, il faut compter plus de deux ans pour qu’un apport soit disponible au niveau des racines des vignes.
Cet apport peut être localisé près des racines, sauf sur sols sableux, où il doit en outre être réalisé sur plusieurs années.
« Les produits disponibles sont le chlorure de potassium (moins cher, déconseillé en sols salins) et le sulfate de potassium (autorisé en bio) » rappelle la Chambre d’agriculture des Pyrénées-Orientales.
Pour le reste, rien de presse, hormis un travail du sol pour favoriser la pénétration des pluies d’automne, ou la mise en place de couverts végétaux.
Les engrais organiques seront à apporter à partir de février – mars (à l'exception de quelques-uns au rapport C/N très élevé), les minéraux plus tardivement, idéalement au stade 4-6 feuilles avant une pluie.
S’il est appliqué trop tôt, l’azote risque d’être perdu par érosion ou captation par d’autres plantes. L’absorption de la vigne commence à partir de la floraison.