Cette année, des conditions météorologiques extrêmes, gelées printanières, inondations, puis vagues de chaleur, ont mis à rude épreuve les secteurs du vin » annonce dans un communiqué Janusz Wojciechowski, le commissaire européen à l’Agriculture, soulignant que « cette situation intervient après une année 2020 déjà compliquée en raison de la crise de la COVID-19 ». Pour soutenir son secteur vitivinicole, Bruxelles vient de prendre ce 6 octobre de nouveaux actes délégués en vigueur jusqu’à u 15 octobre 2022 (ils vont désormais être étudiés dans un délai de deux mois par le Parlement et le Conseil de l’Europe).
Alors que la France réfléchit pour 2023 à la réforme du contrat MultiRisqueClimatique (MRC) et que des hausses de prix conséquentes sont attendues en 2022, la Commission annonce que « la contribution du budget de l'Union Européenne à l'assurance-récolte a été portée de 70 à 80 % jusqu'au 15 octobre 2022 ». Dans le même temps, « l'aide de l'UE destinée à couvrir les coûts de mise en place de fonds de mutualisation a été doublée: de 10 %, 8 % et 4 % respectivement pour la première, la deuxième et la troisième année de son application, elle passe à 20 %, 16 % et 8 % ».
Prolongeant les actes délégués pris en mai et juillet 2020, la Commission annonce également que « les facilités accordées pour les mesures du programme vitivinicole sont prolongées jusqu'au 15 octobre 2022 ». Ainsi « les pays de l'UE peuvent continuer à modifier leurs programmes d'aide nationaux à tout moment, alors que cela n'est généralement possible que deux fois par an (le 1er mars et le 30 juin de chaque année au plus tard) ». Les états membres peuvent également augmenter les budgets pour « les activités de promotion et d'information, la restructuration et la reconversion des vignobles, la vendange en vert et les investissements ».