ous mobilisez la traction équine tous les ans depuis au moins 3 ans, et vous vous interrogez sur l’effet de cette pratique sur vos sols et votre vigne ? L’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) vous invite à participer à son projet de recherche Caract-Equivigne.
L'objectif est de caractériser les itinéraires techniques d'entretien des sols associés à la traction équine. « Pour cela, pendant deux campagnes culturales (2021-2022 et 2022-2023), des données d’ordre agronomique, environnemental et économique seront collectées et le confort de travail du cheval et du meneur pendant les opérations d'entretien du sol sera évalué » détaille l’IFV.
Cette idée de recherche participative fait suite au projet Equivigne, réalisé en partenariat avec l’Institut du cheval et de l’équitation (IFCE) et l’Institut de l’élevage (Idele), au cours duquel une enquête avait révélé qu’environ 3% des viticulteurs Français utilisent le cheval sur un total de 20 à 30 000 hectares.
63% des viticulteurs ayant recours au cheval 63% font appel à un prestataire pour un coût moyen de 85 euros par heure, que 30% ont leurs propres chevaux, et que 7% font les deux.
Par ailleurs, 68% des domaines ayant recours à la traction équine sont certifiés en agriculture biologique. Beaucoup de viticulteurs travaillent également en biodynamie. Ils sont 22% à être certifiés Demeter, contre 0,5% du total des viticulteurs.
Le cheval est principalement utilisé lors du buttage, du débuttage, et du décavaillonnage. Il sert aussi au griffage des rangs étroits, au passage d’interceps, et à l’entretien des plantiers et vieilles vignes qualitatives conduites en gobelet.
Il a l’avantage de pouvoir rentrer dans toutes les parcelles et par tous les temps. Et il améliore la portance et la santé des sols.