etour à la normale dans le Val de Loire. « Nous n’allons pas connaître un énième millésime méditerranéen » se réjouit Philippe Gabillot, œnologue et conseiller viticole à la Chambre d’agriculture d’Indre et Loire.
La véraison est en cours sur l’ensemble des cépages avec près de trois semaines de retard par rapport à l’an passé. Les premiers contrôles maturité seront effectués début septembre.
« A moins qu'un gros orage oblige les vignerons à sortir leurs sécateurs plus tôt, les vendanges ne devraient pas démarrer avant le 20 septembre pour les vins de base et le 1er octobre pour les rouges. Et les vins afficheront certainement un degré d’alcool moins élevé que l’an passé » indique le conseiller.
Le soleil étant de retour, les vignerons s’octroient quelques jours de vacances après une saison éprouvante. Le mildiou ne les a pas épargnés. « Mais ils ont su le maîtriser et sont confiants. Les quelques impacts sur grappes ne devraient pas toucher le rendement ».
L’état sanitaire ne s’est dégradé que dans de rares parcelles où le détrempage des sols les a empêchés de traiter à temps. « Les vignerons concernés devront faire du rosé ».
« Arrivée après la guerre », la dérogation sur la quantité de cuivre applicable n’a pas été utile. « On est souvent autour de 3 kgs/ha » poursuit Philippe Gabillot.
Autre bonne nouvelle, la vigne s’est bien remise du gel et a donné plus de raisins que prévu. Reste l’hétérogénéité de la vendange à bien gérer.