aisant le constat d’un « poids grandissant pour le bio au sein du rayon vin », la dernière étude de l’agence Nielsen rapporte que les ventes de vins bio tranquilles sur le premier semestre 2021 augmente en valeur de 9,1 %, à 115 millions d’euros. Surperformant en matière de chiffre d’affaires par rapport aux vins conventionnels (+2,6 % en valeur), les vins bio sont aussi en hausse pour les volumes (+4,7 % pour bio, contre -3,6 % pour le non-bio), mais pas en termes de prix moyen (+4,2 % en bio contre +6,5 % pour le non-bio). Se fixant à 161 € le litre de vin bio, ce prix moyen reste cependant 61 % supérieur à celui du non-bio.
Ce développement des vins bio par rapport aux conventionnels dans le réseau des GMS est également perceptible avec un nombre de références augmentant de 15 % pour les vins bio, alors qu’il chute de 1 % pour les non-bio. Sur les prospectus, les vins bio occupent également de plus en plus de place, avec une augmentation de 42 % de leurs présences, quand les non-bio augmentent de 32 %.
Dans l’univers des vins tranquilles, le bio représente désormais 5,8 % des volumes globalement commercialisés en GMS (contre 5,4 % sur le premier semestre 2020). Ce poids relatif est de 6,9 % pour les vins rouges, mais de 4,7 % pour les blancs et 4,6 % pour les rosés. Les premières origines de ces vins sont le Languedoc-Roussillon (32 % des ventes), la Vallée du Rhône (18 %) et Bordeaux (17 %), suivis de la Provence (10 %), le Val de Loire (7 %), le Sud-Ouest (6 %), l’Alsace et la Bourgogne (chacun à 3 %).