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Roussillon
Mobilisation viticole contre une prison

Les adhérents de la cave Arnaud de Villeneuve à Rivesaltes sont vent debout contre le projet d’une centre pénitentiaire sur un terrain mitoyen de leur coopérative. Ils craignent pour la sécurité de leur site et redoutent l’engorgement des voies d’accès durant les vendanges
Par Michèle Trévoux Le 16 juin 2021
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Mobilisation viticole contre une prison
L

a prison, c’est non ! Les viticulteurs de la cave Arnaud de Villeneuve à Rivesaltes ont à nouveau manifesté leur opposition au projet de prison tout à côté de leur cave coopérative à Rivesaltes. Ce lundi 7 juin à l’heure du déjeuner, une vingtaine d’entre eux sont venus déverser des souches et des galets devant la préfecture à Perpignan.

« A la demande des communes, nous avons quitté nos sites au centre de Rivesaltes et de Salse, et investit 13 millions d'euros dans une nouvelle cave sur un terrain, à l’extérieur de la ville sur la commune de Rivesaltes. Nous avons réhabilité un bâtiment historique autrefois dédié à la production des apéritifs Byrrh et agrandit ce bâtiment industriel avec 3 000 m2 de construction supplémentaire. A l’époque, il n’était pas question de prison. La mairie, qui a constitué une réserve foncière de 80 hectares autour de la cave, avait le projet de développer Vinipolis, une zone d’activités pour les entreprises agro-alimentaires. Nous avons été informés de ce projet de prison mi-octobre 2020, sans aucune concertation préalable » raconte Brice Cassagnes, le président de la coopérative.

Une prison, c’est 600 véhicules/jour

Les adhérents de la coopérative redoutent les nuisances consécutives à cette prison mitoyenne de leur outil de production. « Une prison, c’est 600 véhicules par jour. En période de vendanges, ce sera ingérable pour nous » souligne Brice Cassagnes. Le président craint également les risques d’effraction. « Les prisons sont clôturées avec des grillages de 12 m de haut pour éviter l’envoi de paquets vers les détenus. Avec nos passerelles à 14 m de haut qui vont surplomber l’enceinte de ce site pénitentiaire, on risque d’avoir des visiteurs indésirables ». Sans compter la dégradation de la valeur immobilière de la coopérative.

La consultation publique, lancée en janvier dernier, a recueilli 350 commentaires défavorables contre seulement 5 en faveur du projet, qui a malgré tout été maintenu. « Nous ne lâchons pas. Nous sommes prêts à mener d’autres oépartions pour faire entendre notre opposition » assure Brice Cassagnes. 

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