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Une nouvelle voie pour lutter contre la flavescence dorée dans le vignoble
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Tests en laboratoire
Une nouvelle voie pour lutter contre la flavescence dorée dans le vignoble

En utilisant la technologie de l’ARN, on pourrait supprimer la capacité que possède la cicadelle S. titanus à transmettre le phytoplasme de la flavescence dorée à la vigne. Une voie innovante et très prospective qu’est en train d’explorer l’Inrae. Mais les essais sur le terrain ne sont pas pour demain
Par Christelle Stef Le 15 juin 2021
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L

a technologie de l’ARN, utilisée dans certains vaccins anti-Covid, pourrait-elle aussi servir à lutter contre la flavescence dorée à l'avenir ? C’est en tout cas une nouvelle voie qu’est en train d’explorer l’Inrae de Bordeaux (UMR BFP – Biologie du Fruit et pathologie) en laboratoire. L’idée : supprimer la capacité qu’a la cicadelle Scaphoïdeus titanus à acquérir et à transmettre le phytoplasme de la flavescence en lui injectant ou en lui faisant ingérer un ARN interférant qui va empêcher la synthèse d’une protéine appelée adhésine VmpA. L’Inrae a en effet démontré que c’est grâce à cette protéine située sur la membrane des cellules épithéliales de l’insecte que celui-ci reconnaît le phytoplasme de la flavescence dorée permettant à ce dernier de pénétrer dans ses cellules pour s’y multiplier.

Les premiers résultats obtenus en laboratoire sont intéressants. « Les chercheurs ont observé dans les meilleurs cas un blocage de la capacité de vection allant jusqu’à 12 jours selon la méthode d’injection utilisée », a expliqué Audrey Petit, de l’IFV pôle Sud-Ouest, le 1er juin, lors du webinaire « dernières avancées de la recherche sur la flavescence dorée », organisé par le PNDV (plan national de dépérissement du vignoble).  

Pas de dates d'essais

Mais pas d’emballement. Pour le moment, il ne s’agit que de tests préliminaires qui sont encore loin d’être déployés sur le terrain. « Ce n’est pas d’actualité. La production d’ARN interférant à grande échelle est très compliquée et chère. A ce jour je n’ai pas de calendrier », a insisté Audrey Petit. « C’est d’abord une méthode que l’on utilise pour mieux comprendre les mécanismes de transmission » a ajouté Sylvie Malembic-Maher, de l’Inrae de Bordeaux, confirmant que les essais au champ ne sont pas pour demain.

 

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