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Une "refonte" de l’assurance récolte bouclée pour la fin d’année
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Objectif ministériel
Une "refonte" de l’assurance récolte bouclée pour la fin d’année

Tout juste lancé, le Varenne de l’eau et du changement climatique présente son calendrier ambitieux, notamment pour aider les agriculteurs touchés par les gelées, sécheresses...
Par Alexandre Abellan Le 31 mai 2021
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 La gestion des risques doit permettre de donner au monde agricole un certain nombre d’assurances […]. Le premier axe travail, c’est la refonte du dispositif d’assurance récolte, je dis bien une refonte, pas une amélioration, [dans la suite de nombreuses réflexions et progressions]. Notre idée, c’est qu’on puisse le faire dès le projet de loi de finances de cette année [pour une entrée en vigueur pleine et entière du dispositif] en 2023 avec la nouvelle Politique Agricole Commune » indique Julien Denormandie, le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, lançant ce 28 mai les travaux du Varenne agricole de l’eau et du changement climatique. Tirant le constat d’aléas climatiques de moins en moins conjoncturels et de plus en plus systémiques, le ministre souhaite renforcer la résilience des domaines avec un groupe de travail dédié.

Copilotant ces réflexions après avoir rendu un rapport sur la question, le député Frédéric Descroizaille (Val de Marne) souligne suivre un cap clair « augmenter le taux de pénétration de l’assurance dans le monde agricole. En tenant compte de ce qui n’a pas marché depuis la création de la fameuse multirisque climatique. L’objectif commun est d’augmenter la culture du risque et le recours aux produits assurantiels qui permettent de transférer le risque selon la stratégie d’entreprise. Sur cette base, il y aura l’examen de deux à trois scénarios (complémentarité entre remise à plat de l’intervention d’Etat à travers le régime Calamité et le développement d’outils d’assurance). » Le parlementaire de la majorité confirme vouloir « marquer le coup pour la prochaine loi de finances. Que personne ne puisse se dire que l’on ouvre des chantiers pour ne pas les clore et que l’on va enjamber les élections. Il s’agit bien d’avancer avec une obligation de résultat à court-terme. »

Filière vin en pointe

Le Varenne de l’eau et du changement climatique va également se pencher sur les enjeux d’adaptation à la nouvelle donne météo avec deux groupes de travail dédiés. En matière de réflexion, « la filière vigne a déjà travaillé sur des scénarios a fait le choix d’innover pour rester là où elle est et ne pas se délocaliser » souligne Anne-Claire Vial, la présidente de l’association des instituts techniques agricoles (Acta), qui copréside le groupe de travail sur les adaptations au changement climatique. Cette avance de la filière vin est confirmée par Thierry Caquet, le directeur scientifique et environnement de l’Institut National de la Reccherche Agronomique (INRAe), qui souligne les travaux réalisés par la filière (IFV, interprofessions...) pour se projeter sur les défis de la production de vin en 2050 (avec le projet LACCAVE).

Comme son nom l’indique, le Varenne agricole va traiter de l’accès à l’eau, qui va être exacerbé à l’avenir. Si les projections climatiques tablent sur une hausse globale de la pluviométrie sur les prochaines années pour la France, les précipitations vont se concentrer sur l’hiver tandis que l’été sera toujours plus sec prévient le climatologue Jean Jouzel. Le membre de l’Académie des Sciences note que plus que le niveau de précipitation, c’est le problème de l’évapotranspiration qui va se poser avec les hausses des températures.

Equilibre vertueux

Face à ces questions sensibles, l’enjeu du Varenne est de permettre un débat pacifié, « de pensée et pas de posture » plaide Julien Denormandie. « L’avenir tient en cet équilibre vertueux entre la planification agricole des ressources naturelles et l’évolution des conditions climatiques pour que l’agriculture reste au cœur de notre économie et conserver ce rôle d’acteur clé dans nos territoire […] il nous incombe de considérer tout l’éventail de solutions possibles dans cette gestion, qui soit économe des ressources, et notamment en eau » confirme Bérangère Abba, la secrétaire d'État auprès de la ministre de la Transition écologique, chargée de la Biodiversité, associé à l’organisation du Varenne.

L’objectif gouvernemental est de clore ce cycle de réflexion en janvier 2022.

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