Musclé et encadré

L’Institut Rhodanien mis à jour et au service du vignoble

armi les chantiers qu’il lance au début de son mandat de président de l’interprofession des vins du Rhône (Inter Rhône), Philippe Pellaton indique vouloir réformer et relancer l’Institut Rhodanien. Centrée sur les sujets techniques vitivinicoles, il s’agit d’une « cellule de réflexion dans laquelle aujourd’hui il n’existe pas de ressources humaines, techniques et financières » explique Philippe Pellaton lors d’une conférence de presse ce 6 novembre.

Dépendant d’une « kyrielle de partenaires » (Inter Rhône pour l’initiative, le Syndicat des Vignerons des Côtes du Rhône, les Chambres d’Agriculture ou l’Institut Français de la Vigne et du Vin comme participants), le fonctionnement diffus de l’Institut Rhodanien nécessite d’être revu pour Philippe Pellaton, qui indique « reconnaître que la production de ce service technique ne s’est pas toujours faite dans une vision stratégique de l’interprofession ».

Doté de moyens humains et techniques

« A budget constant », le président d’Inter Rhône souhaite idéalement que « le conseil d’administration d’Inter Rhône fixe le cap et des thèmes majeurs : les vins rosés, les vins blancs, la démarche environnementale, la microbiologie, les cépages résistants, etc. » à un institut rhodanien « doté de moyens humains et techniques mis à disposition par les partenaires ».

In fine, le nouvel Institut Rhodanien serait un « service travaillant sur la gestion de projets identifiés : tant en termes d’enveloppe budgétaires que de restitutions et de délais » conclut Philippe Pellaton.