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Seuls 14 % des vignerons indépendants ont recouru au chômage partiel
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Confinement de printemps
Seuls 14 % des vignerons indépendants ont recouru au chômage partiel

La dernière enquête nationale des caves particulières témoigne d’une dégradation notable de leur santé économique pour cause de crise sanitaire.
Par Alexandre Abellan Le 06 novembre 2020
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Seuls 14 % des vignerons indépendants ont recouru au chômage partiel
A

yant sondé 20 % des 7 000 adhérents de la fédération en septembre et octobre derniers, l’observatoire national des vignerons indépendants dresse un portrait chiffré et implacable de la situation financière de la filière vin sous le joug du coronavirus. A commencer par le recours, ou non, aux aides gouvernementales. Si la moitié des vignerons sondés ont souscrit au Prêt Garanti par l’État, 86 % n’ont pas eu recours au chômage partiel.

« C’est logique, au printemps les travaux à la vigne et au chai battent leur plein. Ce sont plutôt des personnels administratifs et commerciaux qui ont été mis au chômage partiel dans les plus grosses structures » explique Audrey Monségu, la responsable du pôle syndical des Vignerons Indépendants. Ayant pris en charge l’essentiel de leur main d’œuvre, les caves particulières n’avaient pas pour autant de débouchés commerciaux pendant le confinement, ce qui les met désormais en position délicate.

 

Licenciements

« Il y a actuellement peu de licenciements (0,3 % en ont réalisé), mais si la situation se dégrade, 10 % des exploitations l’envisagent pour alléger leurs charges. C’est un signal inquiétant » indiquait récemment Jean-Marie Fabre, le président des Vignerons Indépendants. Pouvant devenir une variable d’ajustement face à la crise sanitaire, le licenciement de salariés permanents renforce la nécessité d’obtenir des exonérations de charges pour la filière. D’autant plus que la fragilité économique des domaines est croissante.

Si fin 2019, les vignerons indépendants notaient 7,6/10 leur santé financière (70 % l’estimant bonne à très bonne, pour seulement 4 % la jugeant mauvaise à très mauvaise), ils notent leur viabilité économique 5,2/10 début octobre (pour 25 % indiquant une situation bonne à très bonne, mais 19 % mauvaise à très mauvaise). Incités à se projeter sur leur situation à la fin 2020, ils la notent 4,6/10 (17 % bonne à très bonne et 31 % mauvaise à très mauvaise).

Chiffres sous-évalués

Hélas, « ce sont sans doute des chiffres sans doute sous-évalués, le questionnaire ayant été réalisé avant le reconfinement et avant même les couvre-feux. Je crains que la dégradation ne soit encore plus forte » note Audrey Monségu.


 

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