eux millésimes de suite, des chercheurs de la Rioja et de Castilla-La-Mancha ont réalisé des pulvérisations foliaires d’extraits aqueux de sarments issus de la taille de vignes de cépage muscat ou airén.
« Nous avons comparé l’effet de sarments chauffés ou non, appliqués une ou deux fois, 7 et 14 jours après la véraison » détaillent-ils.


Dans tous les cas, ils ont mesuré une plus faible teneur en sucre dans les moûts issus des vignes traitées que dans les moûts issus de vignes témoins. La double dose a accentué le phénomène. En revanche, la chauffe est restée sans effet.
Les chercheurs pensent que les extraits de sarments ont stressé la vigne. « Elle a réduit son activité de photosynthèse et ses baies ont accumulé moins de sucres. »
Après vinification, le vin issu des raisins témoins affichait 11,25 degrés Baumé, quand les modalités ayant reçu les extraits oscillaient entre 9,5 et 10,7°.


Les sarments ont aussi renforcé les capacités antioxydantes des vins. Que ce soit avec du bois d’airén ou de muscat, la pulvérisation foliaire a augmenté la teneur des moûts en trans-GRP (Grape React Product), sans affecter la concentration en glutathion.
Les espagnols pensent que l’application de sarments pourrait rendre les vins moins sensibles au brunissement.