Nous avons bien sûr mis tous les chapitres à jour, les connaissances ayant beaucoup évolué depuis cinq ans, notamment sur tout ce qui touche aux maladies » explique Laurent Torregrosa, professeur en génétique et biologie de la vigne à Montpellier Supagro et co-auteur de cette nouvelle édition du Traité de la vigne, aux côtés de Alain Carbonneau. « Nous avons aussi complètement reformaté le chapitre dédié à la maturation et à la typicité du vin. »
Les auteurs présentent une version mise à jour, mais surtout augmentée, le nombre de pages passant de 560 à 680.
Le sommaire s’est d’abord enrichi d’un chapitre sur la modélisation écophysiologique, de nombreux travaux étant en cours pour mieux comprendre des phénomènes tels que le comportement des couverts végétaux. « Nous avons également rédigé tout un chapitre sur l’hétérogénéité et à l’asynchronie des baies car, contrairement à l’abricot ou à la pomme, la grappe est constituée d’une somme de fruits qui ne se développent pas tous à la même vitesse. Aujourd’hui les gens font des analyses en randomisant alors qu’il faut regarder ce qu’il se passe au niveau d’une baie. A Montpellier nous avons complètement revu notre façon de travailler » explique le professeur.
Un nouveau chapitre traite de la sélection de variétés adaptées au changement climatique. « Nous y faisons le point sur 10 ans de travaux », et les dernières pages de l’ouvrage portent désormais sur la viticulture durable. « Nous y faisons une synthèse de tous les travaux menés par les chercheurs et proposons les principaux points clés de la durabilité » poursuit Laurent Torregrosa.


Le duo d’auteurs s’est entouré de huit experts pour combler les carences qu’ils pouvaient avoir dans des domaines très pointus. « Florent Pantin nous a par exemple aidé sur les chapitres dédiés à l’écophysiologie. C’est une œuvre collective. »
Le Traité de la vigne a en plus gagné en interactivité, avec des planches couleur et un index détaillé.
Pour se le procurer, rendez-vous sur le site de son éditeur Dunod.