menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Les entreprises italiennes demandent un plan de relance triennal
Les entreprises italiennes demandent un plan de relance triennal
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

Stratégie proactive
Les entreprises italiennes demandent un plan de relance triennal

Surveillant de près les initiatives prises en France pour relancer la filière vitivinicole, les entreprises italiennes réunies au sein de l’Unione Italiana Vini réclament un budget conséquent pour promouvoir leurs vins au niveau international, et national, sur la période triennale 2021-2023.
Par Sharon Nagel Le 14 mai 2020
article payant Article réservé aux abonnés Je m'abonne
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Les entreprises italiennes demandent un plan de relance triennal
R

evisiter les outils promotionnels pour mieux coller aux habitudes post-Covid

Flexibilité et intervention financière massive représentent les pierres angulaires d’une stratégie prônée par les entreprises du secteur du vin en Italie. De la flexibilité, car il s’agit de ne pas perdre les ressources allouées pour 2019, mais aussi parce que le coronavirus a modifié profondément la manière de communiquer sur les vins, et de les commercialiser. En termes de financement, l’UIV demande que le budget de promotion du Plan national de soutien pour la période 2021-2023 soit porté de 100 à 150 millions d’euros par an, montant qui serait abondé par les entreprises.

Ce sont donc au total 900 millions d’euros que l’UIV souhaite voir consacrés à la promotion des vins transalpins sur les différents marchés pendant cette période. Les entreprises insistent également sur la nécessité d’inclure de nouvelles formes de promotion dans les mesures pouvant être financées. Il s’agit, entre autres, de dégustations sur internet, mais aussi d’actions destinées à revisiter la sphère promotionnelle pour faire face à l’évolution des modes de consommation, et à l’émergence de nouveaux marchés porteurs.

L’UIV demande ainsi que le plafond des sommes pouvant être consacrées aux relations publiques et à l’expertise en marketing soit relevé. Il souhaite aussi que les budgets puissent être déplacés entre les différents pays inclus dans le projet, que de nouveaux marchés puissent être intégrés et que la date limite pour la conclusion des projets en cours puisse être reportée jusqu’en mars 2021.

 

Une corrélation avec les mesures prises en France

Ce ne sont pas uniquement les marchés internationaux qui sont concernés. La fermeture des établissements du secteur CHR en Italie et la mise à l’arrêt des entreprises du tourisme ont porté un coup massif à la filière vitivinicole. L’UIV souhaite donc que le champ d’application des mesures promotionnelles puisse être étendu au marché intérieur. Dans le même temps, les entreprises italiennes savent que la relance du secteur passe aussi par des mesures de gestion de crise. L’UIV a donc réitéré une demande de pouvoir utiliser des outils tels que la distillation de crise, le stockage privé et la vendange en vert, « à condition qu’ils soient financés par des ressources supplémentaires, ou le cas échéant, par le reliquat du Plan national de soutien en cours d’exécution, et qu’ils soient accompagnés d’une modification de la loi entraînant une réduction des rendements pour les vins génériques », a souligné Paolo Castelletti, secrétaire général de l’UIV.

A ce titre, l’Agence nationale de presse associée (ANSA) affirme avoir lu des documents confidentiels selon lesquels les caves italiennes se seraient engagées à réduire la production de raisins pour les vins AOP et IGP par le biais de la vendange en vert, en échange d’un budget de 200 millions d’euros. D’après l’ANSA, le législateur considérerait la réduction volontaire des rendements à l’hectare la mesure la plus appropriée pour faire face au niveau élevé des stocks. Ce qui n’empêcherait pas d’activer, par ailleurs, la distillation de crise.

Quoi qu’il en soit, les professionnels italiens surveillent de près ce qui se passe de l’autre côté de la frontière. La semaine dernière, le président de l’organisme agricole CIA-Agricoltori Italiani, Dino Scanavino, a affirmé : « le temps ne nous permet pas de remettre à plus tard les choix à faire, notamment parce que comportement de la France, notre concurrent direct, pourrait être dévastateur pour notre production ».

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé