lus positifs que leurs confrères de Nielsen (relevant la sous-performance des boissons alcoolisées par rapport aux autres rayons pendant le confinement), les analystes d’IRI prennent du recul sur l’ensemble du mois de mars pour souligner que « les vins tranquilles résistent mieux que la moyenne des alcools (et surtout mieux que les effervescents) » dans les réseaux de la grande distribution. La dernière note d’IRI soulignent que pour les ventes de vins tranquilles, « toutes les difficultés sont concentrées dans les enseignes d’hypermarchés. A l'inverse, le Drive et la proxi tirent leur épingle du jeu. »
Alors que la population française est confinée et évite de s’exposer dans des lieux passants, les ventes de vins tranquilles en hypermarchés chutent en effet de 12,5 % en valeur sur la période du 24 févier au 29 mars (par rapport au 25 février-31 mars 2019). Sur le même temps, les supermarchés voient leurs chiffres d’affaires augmenter de 1,2 %, les enseignes de proximité de 13,3 % et surtout les achats drive/livraison de 68,8 %.


Comme le montre le graphique ci-dessous, le poids des plateformes de e-commerce dans les ventes de vins tranquilles de la grande distribution reste modeste (3,8 %). Mais en doublant sur une année, ce niveau n’avait jamais été vu souligne IRI. Une croissance liée autant à la hausse des commandes en ligne qu'à la baisse des achats en grandes surfaces.