vis aux éditions spéciales en coffrets et fourreaux de cuir premium : le végétal va pouvoir se poser en alternative à l’animal. « Dans le luxe, le grand enjeu est d’avoir des produits esthétiquement attractifs et vertueux pour l’environnement. Le cuir végétal répond aux enjeux avec une finition acceptables pour les clients exigeants » pose Frédéric Chaput, le fondateur de la société basque WildCat Packaging, participant à la dixième édition du salon VS Pack (3-5 décembre à Cognac).
Utilisateur de similicuir plastique et de cuir animal, le concepteur d’emballage met en marché une solution aux enjeux de bien-être animal et de tendances véganes après quatre mois de développement ce début d’année, suite à des demandes de clients.


Originaire des Philippines, ce cuir végétal est composé de feuilles, de fibres d’ananas et de bioplastique PLA. « On n’invente pas le matériau, on l’a pris pour le passer dans les processus de gainerie (techniques d’habillage en cuir de boîtes) et voir comment il se comporte et s’adapte (rabotage de l’épaisseur, collage sur support, passage à la broderie, marquage à chaud, bossage et embossage…) » explique Frédéric Chaput. Connaissant désormais les possibilités et limites de ce matériau, le fournisseur va pouvoir en commencer la commercialisation.
En termes de résultat (voir ci-dessous), « le toucher est sympathique et le rendu compatible avec l’univers du luxe. Mais c’est différent du cuir animal. Cela revient à comparer du cuir de crocodile à celui d’agneau » explique Frédéric Chaput. Pour ce qui est du prix, « c’est un peu plus cher que du cuir animal standard. C’est un complément, il y a de la place pour tout » conclut l’entrepreneur.