’est un paradoxe qui ne manque pas de piquant. Lancé en 2011 avec le soutien de 300 bodegas, le label espagnol Wineries for Climate Protection (WfCP) qui promeut les actions de développement durable pour limiter le changement climatique n’a pas réussi à fédérer durablement. Tombée à 10 adhérents l’an passé, la certification est actuellement relancée par son organisme fondateur, la Fédération Espagnole du Vin (FEV), qui annonce doubler en 2019 le nombre de producteurs adhérents, avec 20 certifiés actuels, et 3 en cours.
Encore modestes, ces adhésions témoignent d’un regain d’intérêt permis par un nouveau design du label WfCP, qui se décline désormais sous la forme d’un sceau. Car ce relooking s’accompagne de nouvelles règles d’usage du label, qui peut désormais être placé sur l’étiquette des vins certifiés. Une nouveauté de poids, afin de pouvoir communiquer auprès des distributeurs et consommateurs, et donner un intérêt supplémentaire à cette certification. Qui exige un audit externe tous les deux ans, afin d’évaluer les actions de la bodega pour la réduction des gaz à effet de serre, l’amélioration de l’efficience énergétique, le recours à des énergies renouvelables, la diminution de la consommation d’eau, la meilleure gestion des effluents…
Actuel président de la FEV, Miguel Torres a bien évidemment fait labeliser son entreprise, lui qui ne cesse d’appeler à mobilisation de la filière vin dans son ensemble contre le changement climatique (cliquer ici pour en savoir plus).