vis au vignoble français : « soyez rassuré, le Gouvernement est tout entier à vos côtés, pour faire en sorte de proroger les droits de plantation de la filière vitivinicole de 2030 à 2050 » annonce le ministre de l’Agriculture, Didier Guillaume, lors des questions au gouvernement ce 11 juin. Interpelé par la députée de la majorité Marie-Christine Verdier-Jouclas, la présidente du groupe d’étude vin de la chambre basse, le ministre a rappelé avoir défendu cette prorogation en conseil européen des ministres de l’Agriculture en janvier 2019, cette proposition ayant été adoptée à l’occasion de la réforme de la Politique Agricole Commune en avril par le parlement européen. « Il faut à présent convaincre suffisamment d’États membres pour réunir une majorité – nous devrions y parvenir » estime, confiant, Didier Guillaume.
Pour le vignoble français, l’outil de régulation du potentiel de production viticole mis en place en 2016 doit être impérativement maintenu. « Ce dispositif est appliqué à toutes les catégories de vins. Il permet d’accroître la surface plantée de 1 % maximum par an et par État membre » rappelle Marie-Christine Verdier-Jouclas, soulignant que « la régulation des plantations de vignes est indispensable pour assurer la croissance de l’économie du vin, permettre à nos viticulteurs de développer leur production, assurer le rayonnement des vins français à l’échelle internationale et envisager sereinement l’installation des jeunes viticulteurs ».