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La presse s’emballe après les propos de Didier Guillaume
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Vin et santé
La presse s’emballe après les propos de Didier Guillaume

Une nouvelle fois, la presse grand public crée la polémique après les propos tenus, au micro de Jean-Jacques Bourdin, par Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, sur le vin et sa consommation.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 16 janvier 2019
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La presse s’emballe après les propos de Didier Guillaume
I

l ne s’était pas encore exprimé sur le vin. Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, était interrogé ce 16 janvier par Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV qui lui a notamment demandé : « le vin est-il un alcool comme les autres ? ». Le ministre de l’Agriculture a estimé que « le vin n’est pas un alcool comme les autres », tout en insistant sur le fait que « l’addiction à l’alcool est dramatique ». Et d’expliquer n’avoir « jamais vu, à ma connaissance, malheureusement peut-être, un jeune qui sort de boîte de nuit et qui est saoul parce qu’il a bu des Côtes-du-Rhône, du Crozes-Hermitage, du Bordeaux ou des Costières-de-Nîmes ».

Quel aveuglement ! M. Guillaume

Le ministre s’est ainsi offert sa première volée de bois vert des addictologues qui n’ont pas manqué de s’étrangler sur Twitter. « Quel aveuglement ! M. Guillaume, tous les médecins vous invitent à faire un tour aux urgences un soir de feria ou de beaujolais nouveau. Pour être plus précis, il y a tous les jours de comas éthyliques au vin » a par exemple réagi Michel Reynaud, addictologue. De quoi donner de la matière à de nombreux titres de la presse grand public pour relayer dans des articles dans l’ensemble plutôt à charge, les propos du ministre de l’Agriculture.

Parmi eux, on retiendra l’exercice des Décodeurs du Monde, cellule de « fact checking », qui revient sur l’étude du Lancet en relayant une nouvelle fois une fausse interprétation. Comme l’avait montré Vitisphere a parution de l’étude, ce n’est pas à partir du premier verre de vin qu’il y a un risque pour la santé. Les décodeurs y ajoutent un comparatif sur la fiscalité sur le vin, suggérant une nouvelle fois, l'iniquité des prélèvements fiscaux sur les alcools. Les journalistes pointent également du doigt la consommation des BAVB par les jeunes, oubliant de mentionner que leur vente est en net recul ces dernières années.

Bref, le ministre au passé son baptême du feu… jusqu’à la prochaine polémique.

 

 

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Tous les commentaires (6)
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MARIE Michel Le 04 février 2019 à 19:48:33
Le vin n'est pas un alcool, c'est une boisson alcoolisée, mieux vaut être précis quand on a la chance d'avoir une langue riche comme le français. La meilleure des préventions est l'éducation, après 10 ans de pension et 18 mois d'armée, j'ai toujours eu du vin à volonté à tous les repas, je n'ai jamais vu ou su qu'un collègue ou ami se soit saoulé en buvant du vin, ceux qui voulaient se saouler le faisaient au jaune. Dès leur naissance au premier mois, j'ai baptisé mes enfants et petits enfants au vin, ils ont eu cette chance. Je me méfie des personnes qui préfèrent le coca au vin, je ne leur fait pas confiance.
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anjou Le 26 janvier 2019 à 11:10:50
il a raison notre ministre - il faut appeler un chat : un chat !il n'y a pas deux sortes d'alcool mais il faut bien dire que 10 cl d'un bon vin sont moins nocifs qu'un mélange wisky -coca - ou qu'une dose de wodka mon beau père ( 96 ans ) prends toujours ses 3 verres de vin rouge par jour - alors oui le ministre mr guillaume a raison d' ouvrir la polémique - d'accord avec mr tourmeau et albert -
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albert Le 22 janvier 2019 à 10:42:32
C'est remarquable toute cette hypocrisie ... qu'il est plaisant et pathétique à la fois de lire encore et encore qu'on argumente sur ce thème du " bien vivre " qui affranchit de voir la réalité en face ! Quand on sort de table après un bon repas fût-il prétendument gastronomique ... en compagnie de "bons médecins", on est cuit. Point. Que les jeunes se déglinguent dramatiquement en boites, c'est un autre problème. Un repas arrosé reste un repas "souvent très bien" arrosé ... et personne n'en ressort indemne face à l'éthylotest ! Il faut réfuter cette accroche irrationnelle et hypocritement bête à notre "culture" !
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Crassua Le 22 janvier 2019 à 07:48:38
L'histoire et l'héritage culturel du vin gènent ce qui ne veule plus d'histoire ou préfère la changer. L'abus de quoi que ce soit est toujours néfaste. Mr Reynaud doit le savoir et j'espère qu'il est aussi virulent dans ses réactions avec les autre alcools,drogues et surtout médicaments dont les français abusent. Peut être devrait il faire un rapprochement entre la hausse de la consommation de ces derniers et la baisse de la consommation du vin. Ainsi ne nous apparaîtrait il plus comme un simple " pisse froid".
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Tourmeau Le 20 janvier 2019 à 02:04:38
Bonsoir, Non le vin n'est pas un alcool comme les autres, messieurs les médecins. A quoi servent toutes les études effectuées par les laboratoires spécialisés, dirigés par d'éminents médecins? Le vin contient plus de 500 composants dont l'alcool (10 à 14 %). la vodka et autres eaux de vies industrielles (40 à 60 %). Y a t'il du resvératrol dans ces eaux de vie?. Donc, il faut arrêter de dire n'importe quoi. Je ne soutiens pas du tout l'alcoolisme, au contraire, mais je soutiens le bien vivre et la production française. C'est l'abus et l'excès qui sont condamnables. Je pense que M. le Ministre de l'Agriculture a très bien réagi et je l'approuve sans réserve. Le Côtes du Rhône, le Crozes - Hermitage et les autres crus français ne sont pas bus en boite de nuit, mais au cours de repas gastronomiques et conviviaux où je rencontre d'ailleurs souvent de bons médecins. C'est le bien vivre français que beaucoup nous envient! Et les graves accidents; c'est plutôt à la sortie des boites que des repas gastronomiques; j'habite une ville où il y a des boites et je vois les gens, souvent jeunes à 6h du matin. Ils n'ont pas bu du vin, mais fumé des pets ou de la cocaïne et ils sont graves, dangereux et prennent parfois le volant, sans parler des agressions contre les personnes et les vitrines. Il est urgent de faire la différence et d'éduquer les gens sur le vin et ses effets bienfaiteurs lorsqu'il est utilisé modérément et avec raison. Pourquoi met on toujours le vin en avant sur les problèmes d'addiction, alors qu'il s'agit d'un phénomène qui concerne tous les produits. Consommer en excès est néfaste pour la santé et pour la société. merci
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Jacques357 Le 19 janvier 2019 à 07:45:44
Enfin un ministre qui ose le franc-parler. Il ne va pas rester longtemps, c'est malheureux. Je suis tout à fait d'accord avec lui. Le vin n'est pas un alcool comme les autres. Ne serait-ce que par le simple fait que le raisin n'a besoin d'aucune intervention de la main de l'homme pour se transformer en vin. Laissez une vigne non vendangée et le raisin va se mettre naturellement à fermenter et se transformer en vin et bien sûr assez rapidement en vinaigre. Laissez un champ d'orge non moissonné, que va-t'il se passer? L'orge va se coucher, pourrir et germer à nouveau. Mais il ne va certainement pas se transformer tout seul en bière ou en whisky ou en vodka. De même pour les pommes de terre, elles ne se transformeront pas en aquavit ou en schnaps.
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