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Sébastien David défie l’Etat pour sauver son vin nature
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Val de Loire
Sébastien David défie l’Etat pour sauver son vin nature

Le vigneron ligérien conteste en justice l’arrêté de la préfète d’Indre-et-Loire qui a ordonné la destruction d’une de ses cuvées, suite à une analyse de la DGCCRF montrant une acidité volatile supérieure au plafond légal. Mais hier, la représentante de l’Etat a joué l’apaisement.
Par Ingrid Proust Le 24 mai 2019
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«

 Quoiqu’il advienne, on a déjà gagné ! L’administration, après plusieurs mois d’entêtement bureaucratique, reconnait que l’archaïsme de ses textes ne garantissait plus aujourd’hui ni la qualité des vins, ni la protection du consommateur (ou en tout cas sa pleine information) ». Soutenu par près de 170 000 internautes ayant signé une pétition en sa faveur, Sébastien David a exprimé sa joie hier sur Facebook suite à sa rencontre avec la préfète d’Indre-et-Loire Corinne Orzechowski.

2 078 bouteilles

Le vigneron de Saint-Nicolas-de-Bourgueil avait attaqué devant le tribunal administratif l’arrêté de la représentante de l’Etat lui ordonnant de détruire 2 078 bouteilles de sa cuvée Coëf 2016, un Saint-Nicolas-de-Bourgueil non sulfité et élevé en amphore. A l’origine de cette décision, une analyse de la DGCCRF, qui avait montré que ce lot présentait un taux d’acidité volatile supérieur au plafond légal. Mais hier, « compte tenu de l’absence de danger manifeste », « dans un souci d’apaisement », la préfète a demandé une contre-analyse supplémentaire des échantillons prélevés en octobre 2018.

Si cette nouvelle analyse atteste d’une acidité volatile correcte, la représentante de l’Etat s’engage à retirer son arrêté, « au bénéfice du doute ». Elle accorde aussi un sursis à Sébastien David en fixant le délai d’exécution de son arrêté à un mois après la décision du tribunal administratif. Le 10 mai, face aux juges, Sébastien David avait montré deux autres analyses de son vin concluant à une acidité inférieure au maximum autorisé. Les juges ont rejeté sa requête en référé visant à suspendre l’arrêté de la préfète, mais ils se prononceront bientôt sur le fond du dossier.

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