ans l’offre en vin des 510 cavistes du réseau Nicolas, les vins certifiés bio représentent 3 % de l’offre, les autres labels environnementaux comptant pour 4,2 % de l’assortiment (avec les certifications Haute Valeur Environnement, Terra Vitis, Vignerons en Développement Durable…). Sans même compter la « famille à part de la biodynamie », cela représente « une source de confusion » qu’il est nécessaire de simplifier, « en mettant tous ces vins dans un seul rayon, celui des vins engagés » rapporte Laurence Le Marchand, la directrice développement durable de Nicolas, lors d’une conférence sur le salon Wine Paris ce 12 février.
Pouvant sembler simplificatrice à l’extrême, cette solution permet de créer un repère facilement intelligible pour le consommateur, du moins dans un premier temps. Le maquis de labels apparaissant dès qu’il se penche sur les étiquettes. Pour permettre au client de s’y retrouver, les producteurs et négociants doivent fournir des éléments pour former les vendeurs et leur permettre d’informer les consommateurs résume Laurence Le Marchand.
L’experte rapporte ainsi les attentes, pour ne pas dire les désirs, des cavistes en la matière : « afficher des engagements fiables et transparents, illustrés par des résultats concrets plus que par des moyens ». Laurence Le Marchand conseille ainsi de privilégier des approches simples et fortes tout le long de la filière. Ce qui implique de veiller à la cohérence de l’ensemble des pratiques pour ne pas les fragiliser. « Il y a des consommateurs qui achètent un vin bio sans se soucier du poids de la bouteille, de l’étiquette qui fait deux fois le tour de la bouteille, du glacis sur l’encre qui rend l’étiquette inrecyclable… Il faut de la cohérence dans les engagements » souligne-t-elle, mettant l’éco-conception dans la continuité des bonnes pratiques à la vigne et au chai.